25 avril 2016

Adresses postales

HAITI,  codes  de  la poste  par départements et communes

Département de l’Artibonite

HT4110 :Gonaives
HT4111 : Petite Rivière de l’Artibonite
HT4120 : Ennery
HT4130 : L’Estère
HT4210 : Gros Morne
HT4220 : Terre Neuve
HT4230 : Anse Rouge
HT4231 : Sources Chaudes
HT4310 : Saint Marc
HT4311 : Montrouis
HT4320 :Verrettes
HT4321 : Désarmes
HT4322 : Deschapelles
HT4323 : Liancourt
HT4410 : Dessalines / Marchand
HT4420 : Petite Rivière del’Artibonite
HT4421 : Savane à Roches
HT4430 : Grande Saline
HT4440 : Desdunes
HT4510 : Marmelade
HT4520 : Saint Michel de l’Attalaye

Département de l’Ouest

HT6110 : Port-au-Prince
HT6111 : Bel-Air et Bourdon
HT6112 : Bas Peu de Choses
HT6113 : Turgeau
HT6114 : Bois Verna
HT6116 : Carrefour Feuilles
HT6117 : Morne de l’Hôpital
HT6118 : Bolosse
HT6119 : Martissant et Fontamara
HT6120 :Delmas
HT6121 : Varreux
HT6122 : Cité soleil
HT6123 : Maïs Gâté, Tabarre zone 1
HT6124 : Petite Place Cazeau, Tabarre zone 2
HT6125 : Croix-des-Missions
HT6130 : Carrefour
HT6131 : Bizoton
HT6132 : Diquini, Thor
HT6133 : Côte-Page, Mahotière
HT6134 : Arcachon, Warney
HT6135 : Brochette
HT6136 : Lamentin, Mariani, Merger
HT6140 : Pétion-Ville
HT6141 : Frères, pergnier
HT6142 : Pèlerin
HT6143 : Tête de l’Eau
HT6144 : Laboule
HT6145 : Thomassin
HT6146 : Fermathe
HT6147 : Pergnier
HT6150 : Kenscoff
HT6160 : Gressier
HT6210 :Léogâne
HT6211 : Trouin
HT6212 : Orangers
HT6220 : PetitGoâve
HT6221 : Vialet
HT6230 : Grand Goâve
HT6310 : Croix-des-Bouquets
HT6311 : Santo
HT6312 : Bon Repos
HT6320 : Thomazeau
HT6330 :Ganthier
HT6331 : Fonds Parisien et Galette Bonbon
HT6330 : Cornillon
HT6340 : Fonds Verettes
HT6410 :Arcahaie
HT6411 : Saintard
HT6420: Cabaret
HT6421: Casale
HT6510 : Anse à Galets (La Gonâve)
HT6520 : Pointe à Raquette (La Gonâve)

Département de la Grande Anse

HT7110 :Jérémie
HT 7111 : Léon
HT 7112 : Marfranc
HT7120 : Abricot
HT7130 : Bonbon
HT7140 :Moron
HT7141 : Sources Chaudes
HT7150 : Chambellan
HT7210 : Anse d’Hainault
HT7220 : Dame-Marie
HT7221 : lesson
HT7230 : LesIrois
HT7231 : Carcasse
HT7310 : Corail
HT7320 : Roseaux
HT7330 : Beaumont
HT7340 : Pestel

Département de Nippes

HT7410 :Miragoâne
HT7411 : Saint Michel du Sud
HT7412 : Paillant
HT7413 : Fond des Nègres
HT7420 : Petite Rivière de Nippes
HT7510 : Anse-à-Veau
HT7520 :Baradères
HT7521 : Grand Boucan
HT7530 : Petit Trou de Nippes
HT7540 : L’Asile

Département du Centre

HT5110 :Hinche
HT5111 : Los Palis
HT5120 :Maïssade
HT5121 : Louverture
HT5130 : Thomonde
HT5140 : Cerca Cavajal
HT5210 :Mirebalais
HT5211 : Dufailly
HT5220 : Saut d’Eau
HT5230 : Boucan Carré
HT5231 : Péligre
HT5310 : Lascahobas
HT5320 :Belladères
HT5330 : Savanette
HT5321 : Baptiste
HT5410 : Cerca-la-Source
HT5411 : Saltadère
HT5412 : La Mielle
HT5420 : Thomassique

Département du Nord

HT1110 : Cap-Haïtien (la ville)
HT1111 : Bande du Nord (quartier du Cap)
HT1112 : Labadie (quartier du Cap)
HT1113 : Haut du Cap (quartier du Cap)
HT1114 : Petite Anse
HT1120 : Quartier Morin
HT1130 : Limonade
HT1210 :Acul du Nord
HT1211 : La Soufrière
HT1220 : Plaine du Nord
HT1221 : Robillard
HT1230 :Milot
HT1231 : Carrefour des Pères
HT1310 : Grande Rivière du Nord et
HT1320 : Barbon
HT1410 : Saint Raphaël
HT1420 : Dondon
HT1430 : Ranquitte
HT1440 : Pignon
HT1450 : La Victoire
HT1510 : Borgne
HT1511 : Petit bourg de Borgne
HT1517 : Côte de Fer et Fond
HT1520 : Port-Margot
HT1521 : Bayeux
HT1522 : Margot
HT1610 :Limbé
HT1611 : Camp Coq
HT1620 : Bas Limbé
HT1710 : Plaisance
HT1720 : Pilate
HT1723 : Ravine Trompette

Département du Nord-Est

HT2110 : Fort Liberté
HT2111 : Dérac
HT2112 : Acul Samedi
HT2120 :Ferrier
HT2121 : Maribahoux
HT2130 : Perches
HT2210 :Ouanaminthe
HT2220 : Capotille
HT2230 : Mont Organisé
HT2310 : Trou du Nord
HT2320 : Saint Suzanne
HT2321 : Dupity
HT2330 : Terrier Rouge
HT2331 : Phaëton
HT2332 : Paulette
HT2331 : Phaëton
HT2340 : Caracol
HT2410 :Vallières
HT2411 : Grosse Roche
HT2420 : Carice
HT2430 : Mombrun Crochu
HT2431 : Bois Laurence

Département du Nord-Ouest

HT3110 : Port-de-Paix
HT3111 : La Pointe
HT3120 : La Tortue
HT3121 : Pointe des Roseaux
HT3122 : Mare Rouge
HT3130 : Bassin Bleu
HT3140 : Chansolme
HT3210 : Saint Louis du Nord
HT3211 : Bonneau
HT3212 : Guichard
HT3220 : Anse à Foleur
HT3310 : Môle Saint Nicolas
HT3320 : Bombardopolis
HT3330 : Baie de Henne
HT3340 : Jean-Rabel

Département du Sud

HT8110 : Cayes
HT8120 :Torbeck
HT8121 : Ferme Le Blanc
HT8122 : Ducis
HT8130 : Chantal
HT8140 : Camp Perrin
HT8150 : Maniche
HT8160 : L’Ïle à Vaches
HT8210 : Port-Salut
HT8220 : Saint Jean du Sud
HT8230 : Arniquet
HT8310 :Aquin
HT8311 : Fond des Blanc
HT8312 : Vieux Bourg d’Aquin
HT8313 : La Colline
HT8320 : Saint Louis du Sud
HT8330 : Cavaillon
HT8410 :Côteaux
HT8411 : Damassin
HT8412 : La Côte
HT8420 : Port à Piment
HT8430 : Roche à Bateau
HT8510 :Chardonnières
HT8511 : Randel
HT8520 : Les Anglais
HT8530 :Tiburon
HT8531 : Cahonane

Département du Sud-Est

HT9110 :Jacmel
HT9111 : Marbial
HT9120 : Marigot
HT9121 : Seguin
HT9130 : Cayes Jacmel
HT9140 : La Vallée de Jacmel
HT9210 : Bainet
HT9220 : Côtes de Fer
HT9310 : Belle-Anse
HT9311 : Mapou
HT9320 : Grand Gosier
HT9321 : Bodarie
HT9330 : Thiotte
HT9340 : Anse à Pitre
HT9341 : Banane

20 avril 2016

VII

MES FRUSTRATIONS - VII
Le silence est un crime
Annou revòlte
Fè mesaj la sikile

Anpil fwa mwen mande pou n revòlte kont vòlè, kadejakè, magouyè, kidnapè san manman yon fason pou n rive viv tankou moun, gen moun ki kraponnen paske yo panse yo ka mouri...
M ta renmen nou eksplike m kisa n ap defann nan lavi sa a ki fè nou pè goumen pou yon lavi miyò a.
Nou ta renmen toujou gade tifi 12 an k ap kouche pou yon plat manje?
Nou ta renmen toujou gen plis pase 30 an pou n sou kont paran nou?
Nou ta renmen toujou paka manje malgre nou fè plis pase 20 an lekòl ?
Nou ta renmen toujou ap dòmi devan kabann moun malgre nou fin granmoun ?
Nou ta renmen toujou wè prezidan, minis, palmantè, boujwa ap kontinye pase malere nan betiz?
Nou ta renmen toujou aprann yo kidnape epi touye pitit malere parèy nou?
Nou ta renmen toujou paka viv jan nou dwe viv?
Nou ta renmen pou pastè, pè kontinye fè nou reziye n ak move lavi pandan y ap ranmase richès ?
Nou ta renmen toujou pou kouche ak yon moun pou nou jwenn travay ?
Nou ta renmen toujou kontinye mete wòch bouyi sou dife pou fè pitit nou kwè n ap prepare manje pou li?
Nou ta renmen toujou gen yon peyi kote otorite yo pa menm ka etenn yon dife ?
Nou ta renmen toujou gen yon peyi kote otorite yo pa menm ka retire fatra nan lari a?
Nou ta renmen toujou gen yon peyi kote otorite yo kontinye ap pase nou nan betiz nan di y ap fè pwojè pou nou?

Anvan 1804 nou te kwè nan LIBÈTE OUBYEN LANMÒ, plis pase 200 an apre nou pito reziye nou nan PITO NOU LÈD NOU LA.

Ebyen si w vle viv tankou moun, nou dwe revòlte kont tout dirijan mètdam, kont tout vòlè k ap pale tankou moun serye, nou dwe ranvèse yo ak mwayen nou genyen, nou dwe leve kanpe pou n fè yo konnen nou la...

Sinon nou fèk kare viv pi mal pase chen lakay yo!!!

*Ourdy Dessources in Journal d'un révolté

Le bruit

Le bruit !
À la Jamaïque, il fut un temps, où il était interdit de troubler le silence à partir de sept heures du soir même avec un simple transistor.
Dans l’île on n’aime pas trop penser à cette époque où le joug de Londres pesait sur les cœurs et sur les consciences.
Mais chez nous le bruit nous déshumanise.
On fait du bruit sans penser à l’autre. On fait du bruit comme pour prouver qu’on existe. Comme pour prouver qu’on est libre de faire de ce qu’on veut sans se soucier de l’autre.
Devant les écoles, devant les hôpitaux, on fait du bruit.
Dans les quartiers résidentiels, on fait du bruit.
Et celui qui fait ce bruit, qui le produit, n’a même pas conscience qu’il dérange l’autre.
Mais l’autre existe-t-il ? Voici une question à laquelle on devrait bien essayer de répondre.
L’autre est celui qu’on méprise parce qu’on s’arroge le droit de l’abrutir avec son bruit, comme avec ses immondices que de sa méprisante hauteur on déverse dans les eaux de pluie.
Le problème, c’est qu’on en vient à s’habituer au bruit. On dort même avec le bruit. Le bruit ne dérange plus. De toute manière, on a peur de demander à l’autre de baisser le volume de son haut-parleur. Ce serait un crime de lèse-Jésus que de demander à un pasteur d’enlever son mégaphone sur le toit de son temple, car il n’a pas le droit d’abreuver les autres qui ne l’ont pas demandé avec ses prêches. Cela devient alors une violation de l’espace privé, de la vie privée. Talibans en herbe !
On est tellement submergé par le bruit qu’on s’habitue même avec un autre bruit. Celui des discours qui ne veulent plus rien dire. De ces politiques qui viennent ânonner sur les ondes de certaines stations de radio pour ressasser les mêmes choses qui ne veulent plus rien dire. Du bruit ! De la cacophonie !
Comme ces pétarades de motocyclettes qui aux heures les plus avancées de la nuit vous enlèvent le sommeil. Que dire des génératrices qui rythment nos rêves ! Il y a aussi les chiens qui se mettent à tout moment à aboyer, parfois à l’unisson. Les chiens, ils sont partout. C’est l’un des rares pays où autant de chiens errants occupent le macadam. On se demande même pourquoi les gens veulent avoir un chien si c’est pour qu’il erre dans les rues. Certains prétendent qu’un chien chez soi, c’est comme un paratonnerre pour les mauvais airs… Bref, du bruit. Du  bruit partout.
Il faut aussi du bruit, beaucoup de bruit quand il n’y a que du vide dans la tête. Notre pays se retrouve de plus en plus vide d’idées. Vide de vertu. Vide de cœur.
Alors il faut du bruit. Encore du bruit. Pour ne pas faire face à ce silence qui ouvre la porte de votre néant.
Légiférer sur le bruit ! Une vraie gouvernance ne pourra y échapper.

Gary VICTOR

07 avril 2016

Newton

NOTE DE ME. NEWTON LOUIS ST JUSTE SUR LES ORDRES D’INTERDICTION DE DEPART EMIS PAR LE COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT DE PORT-AU-PRINCE CONTRE DES PROCHES DU PHTK

Me. Newton Louis St Juste a appris que le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me. Jean Danton Léger a émis plusieurs ordres d’interdiction de départ contre de nombreux Citoyens proches du PHTK sans référence à aucun texte de loi, dans le cadre d’une série de dossiers de corruption, de blanchiment d’argent, de trafic de drogue et de détournement de biens et de fonds publics ayant gangrené les plus hautes sphères de l’Etat durant le mandat de l’ancien Président Michel Martelly.

Me. Newton Louis St Juste a aussi appris que la plupart de ces ordres concernent les faits infractionnels qu’il a dénoncés au Parquet de Port-au-Prince le 23 mars 2016 contre les anciens MinistresWilson Laleau, Jude Hervé Day, Jacques Rousseau, Yves Germain Joseph,  l’actuel Directeur Général de l’APN, Alix Célestin et les Citoyens Philippe Coles, Edouard Baussan et Georges Roumain respectivement Président et Vice-présidents du Conseil d’Administration de la Société Caribbean Port Services S.A (CPS) aux fins de faire la lumière sur les conditions dans lesquelles ladite Société opère au niveau du quai Nord du Port de Port de Port-au-Prince en fixant et percevant arbitrairement des droits en dehors des Principes de l’Etat de droit et en violation des droits des Agents maritimes en particulier et de la population en général. 

S’il faut saluer la célérité avec laquelle le Parquet de Port-au-Prince statue depuis une semaine sur les dénonciations à lui adressées ou faites par voie de presse, il importe de rappeler que le Commissaire du Gouvernent ne peut et ne doit prendre aucune mesure privative de liberté en dehors des cas de flagrant délit.

Il importe également de rappeler qu’aucun texte de loi n’autorise le Commissaire du Gouvernement à émettre des ordres d’interdiction de départ pour quelque motif que ce soit. Le Commissaire du Gouvernement étant l’avocat de la Société, doit garantir sur un même pied d’égalité les droits et libertés de tous, notamment ceux des victimes et des personnes poursuivies. Le Commissaire du Gouvernement dans la mise en mouvement et l’exercice de l’action publique se trouve dans un paradoxe pénal dans lequel l’Ordre public et les libertés des Citoyens doivent bénéficier d’une égale protection.

Enfin, Me. Newton Louis St Juste exhorte le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me. Jean Danton Léger à agir dans les limites de la loi pour faciliter l’établissement de l’Etat de droit dans notre Societe dans l’intérêt de tous en général et de chacun en particulier.

Port-au-Prince, le 7 avril 2016

Newton Louis St Juste, Av.

26 février 2016

Résolution du Conseil de l'Université

Université d'État d'Haïti

Conseil de l'Université

Résolution du Conseil de l'Université

Réuni en session extraordinaire le 25 février 2016 et après analyse des différentes revendications exprimées par les occupants des locaux de l'Université d'État d'Haïti (UEH), soit auprès du Doyen Jovin le mardi 9 février, soit auprès de la Commission de bonne volonté  du 11 février (Cadet-Dorcélus-Joseph-Lainy-Régulus), soit auprès de la délégation d'étudiants membres du Conseil de l'Université les 20 et 24 février, le Conseil de l'Université d'État d'Haïti, décide :

1- Toutes les dispositions seront prises en vue de chercher les ressources nécessaires à l'amélioration des conditions de travail à l'UEH, en termes de bibliothèques, de cafétéria, de transport, d'assurance, et d'autres services généraux ;

2- Le processus électoral doit se poursuivre en vue de l'élection dun nouveau Conseil Exécutif appelé à remplacer le Conseil sortant le 31 mars 2016 ;

3- Les élections doivent se dérouler dans des conditions idéales garantissant la tenue de débats objectifs et légalité de chances à tous les candidats. Il est demandé à la Commission Centrale Électorale (CCE) d’envisager la révision du calendrier électoral à cet effet ;

4- Les décisions adoptées le 9 octobre 2015, relatives aux événements survenus à l'IERAH, dans le cadre de la Quinzaine présidentielle, sont provisoirement suspendues. Une Commission d'enquête sera constituée dans un bref délai  en vue de faire la lumière sur ces événements et de fixer les responsabilités en la circonstance. La Commission une fois constituée disposera dun délai dun mois calendaire pour soumettre son rapport au Conseil de l'Université qui prendra les décisions finales appropriées.

Il est entendu que les décisions ci-dessus mentionnées prendront effet dès la désoccupation des locaux de l'UEH.

Fait à Pétion-Ville le 25 février 2016.

Pour le Conseil de l'Université,

Jean-Vernet HENRY, Recteur
Président

12 février 2016

Rapport PAM

Le National
10 février, 2016

Haïti : le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire sévère a doublé en six mois à cause de la sécheresse et d’El Niño

Une troisième année consécutive de sécheresse, aggravée en 2015 par le phénomène météorologique mondial El Niño, a poussé de nombreuses personnes dans la pauvreté et a doublé le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire sévère, a déclaré le 9 février dernier (ndlr) le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).

Près de 3,6 millions d’Haïtiens souffrent de la faim, dont 1,5 million est en situation d’insécurité alimentaire sévère. Ceci est l’une des principales conclusions d’une évaluation de la sécurité alimentaire d’urgence réalisée par le PAM, l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et la Coordination nationale de la sécurité alimentaire en Haïti (CNSA).

La principale récolte de 2015 est sous la moyenne, avec des pertes allant jusqu’à 70 % dans certaines régions. Cela est un coup sévère pour la sécurité alimentaire en Haïti, où l’agriculture emploie la moitié de la population active et où 75 % de la population vit avec moins de  deux dollars par jour.

« S’il ne pleut pas avant la récolte du printemps 2016, les agriculteurs perdront leur quatrième récolte consécutive, dont ils dépendent normalement pour nourrir leurs familles » a déclaré Wendy Bigham, Directrice adjointe du PAM en Haïti. « Nous devons les aider à couvrir leurs besoins immédiats  et à construire leur résilience »

Le phénomène actuel El Niño, qui a commencé au début de l’année 2015, est l’un des plus forts jamais enregistrés et affecte la sécurité alimentaire des populations vulnérables dans le monde entier.

Dans certaines régions d’Haïti, jusqu’à 70 % de la population est confrontée à la faim et une étude récente menée par l’UNICEF et le gouvernement a révélé que dans plusieurs communes, les taux de malnutrition sont au-dessus des seuils d’alerte.

Sur la base des résultats de ces nouvelles études, le PAM prévoit d’intensifier ses programmes d’assistance alimentaire afin de répondre aux besoins les plus critiques et immédiats de 1 million de personnes victimes de la sécheresse en distribuant des liquidités et des rations alimentaires.

Ces distributions immédiates seront complétées par des programmes d’« Argent contre Travail ». Ces derniers permettent à 200 000 personnes d’être payées en espèce en échange de leur travail sur des projets de gestion de l’eau ou de conservation de sol mis en place pour améliorer l’infrastructure locale et favoriser le développement à long terme. Le PAM a déjà mis en œuvre des projets d’« Argent contre Travail » pour plus de 30 000 personnes dans les zones les plus affectées par la sècheresse.

En coordination avec le gouvernement, le PAM a déjà distribué de la nourriture à 120 000 Haïtiens depuis novembre dans les zones les plus affectées par la sécheresse. Une ration de deux mois permet de nourrir une famille de  cinq personnes et comprend des aliments de base comme du riz, des légumineuses, de l’huile, du sucre et du sel.

De plus, le programme de cantines scolaires du PAM apporte une assistance cruciale à près de 500 000 enfants en leur assurant de pouvoir manger au moins un repas quotidien et en les encourageant à aller à l’école, parmi eux beaucoup se trouvent dans des régions affectées par la sécheresse. 

L’assistance du PAM aux familles est essentielle au moins jusqu’à la prochaine récolte, prévue pour juillet 2015. Pour répondre aux besoins de base d’un million d’Haïtiens, le PAM, qui est entièrement financé par des contributions volontaires, a besoin de lever 84 millions de dollars.

Source : PAM

http://lenational.ht/haiti-nombre-de-personnes-souffrant-dinsecurite-alimentaire-severe-a-double-six-mois-a-cause-de-secheresse-del-nino/

Grève à l'Université d'État d'Haïti

Crise à l’UEH- Grève du personnel

La crise s’amplifie à l’UEH, le rectorat dépassé par les événements

Rien ne va plus à l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Après le dysfonctionnement de la plupart des facultés depuis trois semaines suite à la grève du personnel administratif, les locaux du rectorat ont été pris d’assaut par des étudiants. Visiblement dépassé par les événements, le rectorat appelle à l’intervention de la police et de la justice.
 Publié le 11 février 2016

Des sapeurs-pompiers tentent de limiter les dégâts à l'Université de Port-au-Prince

Barricades enflammées, jets de pierres, heurts entre étudiants et la police. Tel est le climat qui régnait à la ruelle Rivière, dans les parages du rectorat de l’EUH, au cours de la journée du jeudi.

Pour sa première conférence de presse depuis l’occupation des locaux du rectorat par des étudiants le vendredi 5 février, le recteur Jean Vernet Henry a dû accueillir les journalistes aux Editions de l’UEH à la ruelle Chériez. Les propos du recteur ne sont qu’un aveu d’impuissance face à cette situation au rectorat. « Il revient à la justice et à la police de libérer les locaux du rectorat », dit-il déplorant le laxisme des forces de l’ordre dans cette affaire en dépit des démarches de son administration. Avant de faire appel aux forces de l’ordre, Jean Vernet Henry dot avoir tout tenté. « Les étudiants ont refusé de dialoguer », dénonce-t-il.
En effet, depuis le vendredi 5 février, dans la matinée, un groupe d’étudiants ont accaparé les locaux du rectorat de l’UEH. La barrière cadenassée, ces étudiants ont placé des pancartes sur lesquelles on pouvait lire certaines revendications liées à la réforme de l’institution.

Alors que les membres du rectorat rencontraient la presse, la situation se dégénérait à la ruelle Rivière. L’Université de Port-au-Prince (UP), voisine du rectorat de l’UEH, a payé le pot cassé des affrontements entre la police et des étudiants de l’UEH. Deux laboratoires d’informatique de l’UP ont été incendiés dans des circonstances non encore élucidées.

Entre-temps, une commission a été créée la semaine écoulée pour engager des pourparlers entre les différents protagonistes en vue de trouver une issue à la grève qui paralyse l’UEH depuis tantôt trois semaines. En ce qui concerne l’intégration du personnel administratif au sein du Conseil de l’université (CU), le rectorat informe, en attendant les modifications appropriées du corpus réglementaire en vigueur, que le syndicat sera intégré seulement à titre d’observateur. Quant à l’application de la grille salariale, le conseil dit n’avoir exprimé aucune objection. Le conseil dit s’engager résolument à solliciter des instances compétentes de l’État une augmentation substantielle du budget de l’UEH. « Toute augmentation du budget sera prioritairement utilisée pour satisfaire les revendications salariales du personnel administratif », peut-on lire dans une correspondance adressée au syndicat en date du 5 février 2016.

Mais sur la question relative aux conditions de travail, le rectorat prendra toutes les dispositions nécessaires afin d’intensifier les pourparlers auprès de la compagnie responsable de la couverture d’assurance. Aussi, le nombre d'autobus placés dans les facultés pour assurer le déplacement du personnel sera augmenté, a annoncé le rectorat.

Touché par les décisions du conseil de l’université via une correspondance en date du 5 février, le syndicat qualifie de « mascarades » ces différentes mesures. « Ce que le rectorat appelle « décisions » est loin de satisfaire nos revendications. Ils ne font que répéter les mêmes choses depuis deux ans. Ce n’est que du bluff. Le rectorat se moque de nous », fustige Margaret J. C. Lindor, présidente du syndicat du personnel.

En ce sens, la position du syndicat par rapport à la grève n’a pas changé d’un poil. « Nous maintenons la grève jusqu’à ce qu’ils répondent clairement à nos revendications », annonce madame Lindor, visiblement en colère. « Il n’y aura pas d’élections au rectorat sans la présence formelle du personnel administratif», a-t-elle averti.

Si le secrétaire général du rectorat, Wilson Dorlus, appelle le personnel à une prise de conscience et au sens des responsabilités, le recteur Vernet qualifie d’incorrects les comportements des membres du personnel.

@Lenouvelliste

AUTEUR

Worlgenson Noel gensonoel@gmail.com

11 février 2016

Manipulation

– Le linguiste nord-américain Noam Chomsky* a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici, et invitons le lecteur à dresser le parallèle avec des évènements d’actualité récents.

1/ La stratégie de la distraction:
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions:
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation:
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé:
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge:
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion:
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise:
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité:
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité:
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sa Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

* L’attribution de ce texte à Noam Chomsky est controversée. Jean Bricmont, professeur de physique théorique à l’université catholique de Louvain, écrit ainsi dans le site.

Le Grand Soir qu’ayant eu des doutes sur l’authenticité d’un texte qui lui apparaissait comme « une simplification et une déformation » de la pensée de Chomsky et n’ayant pas trouvé son équivalent en anglais, il lui a posé la question afin d’en avoir le cœur net. Réponse de l’intéressé : « Je n’ai aucune idée d’où cela vient. Je n’ai pas fait cette compilation moi-même, je ne l’ai pas écrite ni mise sur le web. Je suppose que celui qui l’a fait pourrait prétendre que ce sont des interprétations de ce que j’ai écrit ici ou là mais certainement pas sous cette forme ni en tant que liste. » . Un démenti qui porte plus sur la forme que sur le fond des idées exprimées dans ce texte. Selon d’autres sources – invérifiables – le véritable auteur des « Dix Stratégies de Manipulation » serait un certain
Sylvain Timsit.

10 février 2016

Affaire Zuma

Publié le 09-02-2016 •
Le président sud-africain Jacob Zuma joue très gros,
ce mardi 9 février, alors que la Cour
constitutionnelle se penche sur le scandale
Nkandla. Le chef de l’Etat est soupçonné d’avoir
utilisé 15 millions d’euros d'argent public pour
rénover sa résidence privé. L'affaire empoisonne la
vie politique du pays depuis plusieurs années.
C’est une journée cruciale qui s’annonce pour le président sud-africain
Jacob Zuma. La plus haute cour du pays, la Cour constitutionnelle, doit examiner à
partir de ce mardi 9 février une plainte à son encontre. Elle porte sur l'utilisation
d'argent public pour la rénovation de sa résidence privée, connue sous le nom de
Nkandla.
Cette plainte a été déposée par plusieurs partis d'opposition. L'affaire, qui
empoisonne la vie politique depuis plusieurs années, touche à son terme puisqu’il ne
pourra pas y avoir de nouveaux recours après la décision de la Cour constitutionnelle.
L'étau se resserre autour du chef de l'Etat. Ce scandale concerne tout de même la
somme de 15 millions d’euros. Officiellement, il s'agit de travaux visant à améliorer la
sécurité du lieu. Mais l'argent a également servi à la construction d'une piscine, d'un
amphithéâtre, d'un poulailler...
La piscine n’en était pas une ?
La première plainte a été déposée il y a quelques années auprès de la médiatrice
de la République, chargée de veiller sur l'utilisation de l'argent public. Et il y a
deux ans, celle-ci a conclu qu'il y avait eu abus de fonds publics, que le président
n'était pas nécessairement à l'origine ou au courant des travaux, mais qu'il devrait
toutefois rembourser une partie de l'argent.
Et depuis, l’affaire s’est transformée en bagarre entre l'opposition d'un côté et le
gouvernement ainsi que le parti au pouvoir, l'ANC, de l'autre. Jusqu'à présent, Jacob
Zuma a toujours affirmé qu'il ne rembourserait pas, qu'il n'avait pas demandé ces
travaux et qu'il n'était pas au courant pour la piscine.
D'ailleurs, le gouvernement continue de maintenir qu'il s'agit de travaux sécuritaires.
Les médias ont même eu droit à une présentation surréaliste du ministre de la Police
expliquant que la piscine n'en est pas une, mais qu’il s’agit en réalité d’un bassin de
rétention d'eau en cas d'incendie.
Et puis, le gouvernement ajoute que les observations de la médiatrice de la
République ne sont que des recommandations et que le chef de l'Etat n'est pas obligé
d'obtempérer. C'est là le nœud du problème : le président doit-il légalement se
soumettre à ces conclusions ? C'est ce que va examiner mardi la Cour
constitutionnelle. Le verdict ne devrait pas être rendu dans la journée, les discussions
risquent de durer plusieurs semaines voire même plusieurs mois.
Volte-face du président
Entretemps, Jacob Zuma a déjà commencé à faire marche arrière en indiquant
qu’il était prêt à rembourser une partie de l'argent. Dans un communiqué, la
présidence a fait savoir qu’il souhaitait trouver un compromis avec les plaignants.
Ses avocats l’ont très probablement prévenu qu'il risquait de perdre et d’être obligé de
rembourser. Ainsi, pour éviter une humiliation, il valait mieux pour le chef de l’Etat
tenter de trouver une solution à l'amiable. « Oui, le président a dit qu'il ne
rembourserait pas l'argent, mais il a expliqué pourquoi. Premièrement parce que
personne, ni la médiatrice ni qui que ce soit d'autre, n'a spécifié quelle somme il
devait rembourser. Deuxièmement, il a également dit que ce n'est pas à lui de
déterminer le prix des travaux liés à sa sécurité », argumente Michael Hulley, le
conseiller juridique du président, pour expliquer cette volte-face.
La proposition de M. Zuma a été rejetée par les deux partis en question,
les Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l'Alliance
démocratique. Il s'agit des deux plus importantes formations d'opposition,
déterminées à aller jusqu'au bout. Un troisième acteur s'est associé à cette plainte
lundi, Corruption Watch, une organisation anticorruption. Car les enjeux vont bien
au-delà de l'affaire Nkandla. Derrière ce scandale, ce sont les pouvoirs de la
médiatrice de la République qui sont en jeu.
« Notre argumentation ne porte pas sur Nkandla, mais plutôt sur l'interprétation que
fait la Constitution des pouvoirs de la médiatrice de la République, expose David
Lewis, directeur de Corruption Watch. Si la Cour décide que les conclusions de cette
médiatrice doivent être appliquées à la lettre, le gouvernement va devoir non
seulement rembourser l'argent dans le cadre de Nkandla, mais va également devoir
respecter toutes ses décisions dans d'autres affaires. »
On ne voit pas trop comment Jacob Zuma va pouvoir s'en sortir. Sa seule marche de
manœuvre consiste à essayer de faire traîner la décision de justice. L’affaire est
extrêmement embarrassante pour lui ainsi que pour son parti, surtout à quelques d'elections locales.

Appel à Candidature pour le poste de Président de la République a.i.

Appel à Candidature pour le poste de Président de la République a.i.

Dans le cadre de l'accord politique signé pour la continuité institutionnelle le samedi 6 février 2016, la Commission bicamérale spéciale chargée de préparer l'élection du Président provisoire de la République d'Haïti lance un appel à candidature pour le poste de Président provisoire de la République, afin de combler le vide laissé par le départ du pouvoir du Président Michel Joseph Martelly le 7 février dernier.

Les intéressés sont priés de se présenter au Parlement Haïtien, du mercredi 10 février 2016 à partir de 11h00 a.m. au vendredi 12 février 11h00 a.m., munis des pièces suivantes :

1) Une photocopie de la carte d'identification nationale(CIN) ;
2) Une photocopie de la carte d'identité fiscale (NIF) ;
3) Une expédition de la déclaration de naissance ou à défaut un extrait des archives dudit acte ;
4) Un curriculum vitae ;
5) Une copie authentifiée du titre de propriété attestant que le candidat à la présidence est propriétaire d'au moins un immeuble dans le pays ;
6) Un certificat du Service de l'Immigration et de l'émigration attestant que le candidat n'a pas de nationalité étrangère ;
7) Un certificat de bonne vie et mœurs, délivré par le juge de Paix de la commune dans laquelle réside le candidat, auquel est annexé un certificat de greffe du tribunal de première instance du lieu de son domicile attestant qu'il n'existe, contre lui aucune poursuite pénale devant aboutir à une peine afflictive et infamante ;
8) 2 photos d'identité de format passeport avec les nom et prénom du candidat au verso ;
9) La décharge de sa gestion si le candidat a été comptable de deniers publics.

Par ailleurs Joseph Lambert dément les rumeurs selon lesquelles il se porterait candidat à la Présidence a.i. d'Haiti

09 février 2016

Transition : Plusieurs partis et organismes sont contre les démarches du parlement

Transition : Plusieurs partis et organismes sont contre les démarches du parlement

Le Front du Refus et de la Résistance Patriotique, regroupant des partis politiques, associations de la société civile, candidats et personnalités, a appris, avec consternation, la tentative, du Président de la république sortant et des Présidents des deux chambres d’un parlement contesté, de faire main basse sur le pouvoir et d’imposer à la nation une pseudo solution, qui ne peut, en aucun cas, désamorcer la crise politique majeure, dont ils sont, en grande partie, responsables.

L’accord mort-né, qu’ils ont signé à quelques heures de la fin du mandat du Président, ne prend pas en compte la dimension de la crise politique. Il n’a aucun fondement légal, ni constitutionnel, et, conséquemment, n’a aucune chance de convaincre, ni de rassembler les acteurs et actrices politiques, ni la société civile.

Le peuple, mobilisé en faveur de la démocratie et d’un retour à un fonctionnement normal de nos institutions, rejette purement et simplement cet accord.

Une fois de plus, ce Président, qui quitte la scène politique par la petite porte, comme il y avait accédé, et les Présidents des deux chambres d’un Parlement, dont l’élection contestée a plongé le pays dans une crise politique majeure, ont choisi de traiter, par le mépris, les propositions de sagesse, présentées par les partis politiques, de concert avec la société civile.

Le gros bon sens devrait leur permettre de comprendre que seul un large consensus peut nous aider à trouver une solution durable à cette crise.

Il est évident qu’aucun citoyen/citoyenne responsable ne peut accepter cette petite combinaison de dernière minute, concoctée par ce Président, qui a tout fait pour nous conduire à cette impasse, et des Parlementaires issus d’élections frauduleuses.

En ces moments critiques pour notre pays, le Front met en garde tous ceux qui croient pouvoir profiter de la situation pour s’emparer du pouvoir, et appelle les uns et les autres au calme.

La situation économique et sociale du pays est trop dégradée pour que nous prenions le risque de l’entraîner dans des affrontements fratricides et dans le chaos.

Maintenant que le pays est débarrassé de Monsieur Martelly, il est impératif de convoquer immédiatement les partis politiques et les représentants de la société civile pour chercher ensemble la formule appropriée pour organiser la transition, constituer une équipe chargée de procéder à l’évaluation des élections de 2015 et mettre en place des bases solides pour reconstruire nos institutions et notre économie.

Ce Parlement doit s’abstenir de prendre toute décision qui, loin de régler le problème, ne ferait que l’empirer. Il doit attendre les décisions consensuelles que prendront les forces vives du pays.

Dans l’intervalle, les citoyennes et les citoyens doivent rester mobilisés et se tenir prêts à continuer à manifester pacifiquement leur désaccord avec les manouvres du Parlement contesté, visant à exclure la majorité des acteurs et actrices politiques et de la société civile dans la recherche de solutions durables pour notre pays.

Signataires : Marie Frantz JOACHIM / Edmonde S. BEAUZILE/ Freud JEAN /Jean William JEANTY/ Junot FELIX/Jean Henold BUTEAU/ Charles Henri BAKER/ Kenold MATHIEU/ Magalie COMEAU-DENIS/ Chavannes JEAN-BAPTISTE/ Francky EXIUS/ Rosemond PRADEL/ Alix RICHARD

Pour authentification,

Marie Frantz JOACHIM Coordonnatrice Générale SOFA

Jean Hénold BUTEAU
Coordonnateur Général ASO

Dernier discours de Kadhafi

Le dernier discours officiel de Kadhafi

ACTUALITÉ, LIBYE 9 février 2016

Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux

Depuis près de 40 ans, j’ai fait tout mon possible pour donner aux gens des maisons, des hôpitaux, des écoles, et quand ils avaient faim, je leur ai donné à manger. J’ai même transformé le désert de Benghazi en terres agricoles.  Je me suis levé contre les attaques venant de ce cow-boy Ronald Reagan, quand il a tué ma fille adoptive, une orpheline.  Il a essayé de me tuer, à la place, il a tué ce pauvre enfant innocent.
Puis j’ai aidé mes frères et sœurs d’Afrique en finançant l’Union africaine.

J’ai fait tout mon possible pour aider les gens à comprendre le concept de la vraie démocratie, où les comités populaires dirigent notre pays. Mais ce n’était jamais assez. Comme certains m’ont dit, même les gens qui ont eu des maisons de 10 chambres, beaucoup de nourriture à manger, de nouveaux costumes et de l’ameublement, n’étaient jamais satisfaits. Égoïstes qu’ils étaient, ils en voulaient toujours plus. Ils ont dit aux américains et  à d’autres visiteurs, qu’ils avaient besoin de la «démocratie» et de la  «liberté» sans jamais réaliser que la démocratie occidentale s’agissait d’un système coupe-gorge où le plus grand chien dévore les autres.  Mais ils ont été enchantés par ces mots, ne réalisant jamais qu’en Amérique, il n’y a ni médicaments gratuits, ni hôpitaux gratuits, ni logement gratuit, ni éducation gratuite, ni nourriture gratuite, sauf quand les gens ont dû mendier ou faire longtemps la queue pour avoir de la soupe.

Non, peu importe ce que je faisais, ça n’a jamais été suffisant pour certains, mais pour d’autres, ils savaient que je suis le fils de Gamal Abdel Nasser, le seul vrai leader arabe et musulman que nous avons eu depuis Salah-al-Din.
Gamal Abdel Nasser était  celui qui avait osé revendiquer le canal de Suez pour son peuple, comme je revendique la Libye pour mon peuple.  Ce sont ses traces que j’ai essayé de suivre, pour garder mon peuple libre de la domination coloniale et des voleurs qui essaient de piller nos biens.

Maintenant, je suis attaqué par la plus grande force militaire de l’histoire. Mon petit-fils africain, Obama, veut me tuer pour  priver notre pays de liberté, nous enlever notre logement gratuit, notre médicament gratuit, notre éducation gratuite, notre nourriture gratuite, et le remplacer par le vol de style américain, appelé le «capitalisme». Mais dans le tiers monde, chacun d’entre nous sait ce que cela signifie.  Cela signifie que les entreprises dirigent les pays, dirigent le monde, et les gens souffrent.
C’est pour ça qu’il n’y a pas d’alternative pour moi, je dois défendre mon pays. Et si Allah le veut, je mourrai en suivant son chemin, le chemin qui a fait de notre pays, un pays riche en terres agricoles, avec de la nourriture et de la santé, et nous a même permis d’aider nos frères et sœurs africains et arabes.

Je ne veux pas mourir. Mais si je dois mourir pour sauver cette terre, mon peuple, tous ces milliers de gens qui sont tous mes enfants, alors qu’il en soit ainsi.

Que ce testament soit ma voix dans le monde. Je suis débout contre les attaques de l’OTAN, contre la cruauté, contre la trahison,  contre l’Occident et ses ambitions colonialistes. Et que je reste avec mes frères africains, mes vrais frères arabes et musulmans, comme un phare de lumière.

Pendant que d’autres construisaient des châteaux, je vivais dans une maison modeste et dans une tente. Je n’ai jamais oublié ma jeunesse à Syrte, je ne dépensais pas notre trésor national bêtement, et comme Salah-al-Din, notre grand leader musulman, qui sauva Jérusalem pour l’Islam, je n’ai guère pris pour moi-même …

En Occident, certains m’ont  appelé «malade mental», «fou»,  mais ils savent la vérité et continuent de mentir. Ils savent que notre pays est indépendant et libre, et n’est pas sous l’emprise coloniale. Ils savent que ma vision, ma conduite, a été toujours claire. Et pour mon peuple, je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour  sauvegarder notre liberté. Qu’Allah Tout-Puissant nous aide à rester fidèles et libres.

Traduction faite par Said Mohamed pour le site reponserapide.com

02 février 2016

Texte de Pradel Henriquez

PAR PRADEL HENRIQUEZ

CARNAVAL 2016:
LA MERINGUE CARNAVALESQUE 2016 DE MICHEL MARTELLY
dit SWEET MICKY , EST CARREMENT UNE TENTATIVE D'ASSASSINAT...

Un debat purement esthetique. Philosophique et /ou esthetique, dis-je. Un debat sur la liberte d'expression, un debat sur la liberte creatrice, la liberte ethique et morale, un debat sur la liberte et la responsabilite. Bref, un debat d'esprit hors de tout esprit polemique futile. Rien de politique, ou de politico-ideologique, au sens strict du terme. Un debat qui conclut d'autorite, d'emblee, que la meringue carnavalesque 2016 de Sweet Micky / Michel Martelly n'est rien d'autre qu'une tentative d'assassinat.

Quand on sait que l'artiste par definition utilise la seule arme a sa portee, son talent, son genie, pour se venger, et regler ses comptes, sa plume , son crayon, son pinceau, sa voix, sa chanson, ses silences, ses cris, et que le Michel Martelly President de la republique disposant naturellement de sbires, d'hommes de main, les uns plus habiles que les autres, a bien compris qu'en 2016, il est absolument difficile d'eliminer physiquement ses adversaires  comme si l'on etait dans les annees 60 ou 80...

Pas de doute que cette meringue carnavalesque 2016 de Michel Martelly/Sweet Micky, denigrant Lilianne Pierre Paul (Ti LiLi) et Jean Monard Metellus (Ti Mona), des journalistes connus de notre milieu mediatique sonore, soit en fait, une tentative d'assassinat...

Et Michel Martelly lui- meme (encore moins Sweet Micky) ne comprendra ce debat, que lorsqu'il ne sera plus, un jour, President de la Republique, a moins qu'il se rende compte entretemps, qu'au fond, il est en plein dans un tourbillon philosophique, esthetique, et que cela necessite tot ou tard, qu'il abandonne tout, et qu'il prenne le temps de ... (re) lire toute la litterature esthetique universelle, de Platon a Sartre. Mais en particulier, Hegel, notre philosophe allemand. Hegel est terrible pour un apprenti lecteur, soit dit en passant. A sa maniere, Hegel. L'ecrivain, le philosophe, l'auteur le plus simple du monde , ouf, sujet- verbe- attribut / sujet- verbe- complement, sujet-verbe-point barre, s'il le faut, comme on dit en Grammaire,  de base. Tout compte fait aussi, Hegel, l'auteur,  le plus complexe, le plus redoutable. J'adore Hegel, parfois...lui qui ecrit des livres que dieu / Dieu lui- meme ne chercherait a comprendre.

Puisque Lilianne Pierre Paul par exemple, reste et demeure une journaliste icone, avec ses defauts et ses qualites, certes, mais qui a une tradition de combat, avec son micro, presqu'une deformation professionnelle. helas...Puisque Sweet Micky, artiste populaire qui prend naissance  dans la vague post - Duvalier, post-1986, en Haiti, connu pour ses compositions musicales generalement grivoises ou decollees, ne saurait nier qu'il a en realite un vrai nom, son vrai nom, Michel Martelly,  et que ce vrai nom, Michel Martelly, lui a servi durant les cinq (5) dernieres annees de devenir President de la republique d'Haiti. Sweet Micky est libre comme le vent.

En art, en esthetique, un grand artiste ne se definit que par sa liberte de penser, de creer. Michael Jackson, est- il si different de Madonna ou de Emeline Michel. Lady Gaga a- t- elle, de nos jours, une particularite que John Lennon des Beattles, n'avait pas en son temps. Je ne sais rien. Je sais seulement que Sweet Micky l'artiste haitien petri de sa terre et de son education, est absolument libre donc, effectivement, de composer sa musique. Mais que tant qu'il est encore President de la republique, en fonction, utilisant les ressources de l'Etat, representant l'Etat ici ou ailleurs, il doit savoir et appliquer que la liberte, c'est le droit de faire ce qui ne nuit pas aux autres. Tiens, cela me fait penser a L'Instruction civique et morale du temps ou j'etais chez les Freres de l'Instruction Chretienne, les celebres FIC, mes amours...

La liberte, a ce qu'on m'a on appris, c'est le droit de faire ce qui ne nuit pas a sa communaute, a son milieu, a sa patrie, a son pays. La liberte d'expression s'accomode ainsi d'un enorme sens des responsabilites. C'est celle de savoir etouffer certaines pulsions, certaines libertes creatrices, certaines libertes tout court, pour ne pas etre celui par qui le scandale arrive et entraver du meme coup, la bonne marche de  la Republique...

23 janvier 2016

Fin de règne; Daly Valet

EF-news

Daly Valet
Fin de règne !
J'ai vu finir dans la bêtise un triste règne d'ineptocrates fumeux où même l'échec cuisant fut une réussite patente.
Leurs marionnettistes Américains, Canadiens, Français, Espagnols ou Onusiens furent comme un poison mortel dans l'organisme politique et électoral de notre pays.
Dieu merci notre peuple a eu son propre poison contre ce cocktail étranger toxique fait d'hypocrites saboteurs de souveraineté dits "amis d'Haïti ". Il en sera toujours ainsi. Leur fable du 24 Janvier n'aura été que leur fable chimérique.
Je le leur avais dit : un pouvoir fou de corbeaux et de renards peut vouloir tout faire d'Haiti en 2016 sauf se tromper d'Haïti en 2016.
Daly Valet

Sommation de Carl Braun de la Unibank par le G30 et alliés

Suite aux aveux de Michel Martelly relatifs à la provenance des millions de dollars américains  ayant permis la construction de sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis,  Jean L. Théagène, Jacques Sampeur, Dr. Marie Antoinette Gautier, Varnel Durandisse, Luckner Désir, Nelson Flecourt, Membres de la Coordination du G30 et Alliés ont sommé   Carl Braun, Président du Conseil d’Administration de la UNIBANK de FAIRE DANS LE DELAI D’UN (1) JOUR FRANC la déclaration de soupçon exigée par les articles 3.1.1 à 3.1.7 de la loi du 3 décembre 2001 sur le blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de la drogue et d’autres infractions graves concernant le prêt fait à Michel Martelly et de communiquer dans le même délai, la copie de l’avis de réception au Parquet de Port-au-Prince.


Dans cette sommation il est porté  à l’attention du Conseil d’Administration de la UNIBANK et du Parquet de Port-au-Prince :

Que le Sénateur Edwin Zenny a déclaré sur les ondes de Radio Télé Zénith que le Président Michel Martelly a construit sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis grâce à un prêt de DEUX MILLIONS de dollars américains ($ 2, 000,000.00 US) contracté à la UNIBANK ;

Que selon d’autres sources, cette luxueuse villa aurait coûté NEUF MILLIONS de dollars américains ($ 9, 000,000.00 US) ;

Que le salaire du Président haïtien ne dépasse pas TROIS CENTS CINQUANTE MILLE dollars américains ($ 350,000.00 US) sur 5 ans ;

Qu’au cours de sa participation à l’émission Le Point sur Radio Télé Métropole le jeudi 21 janvier 2016 le Président Michel Martelly a avoué avoir construit sa luxueuse villa à l’aide d’un prêt bancaire ;
 
Qu’à titre de rappel, la journaliste dominicaine Nuria PERIA a déclaré le 31 mars 2012 que le Président Michel Martelly a reçu des pots-de-vin estimés à  plus de 2.5 millions de dollars américains de Félix Bautista en novembre 2011, soit 5 mois après son investiture.
Que ces pots-de-vin proviennent des contrats estimés à plusieurs centaines de millions de dollars américains conclus en dehors des normes de passation des Marchés Publics entre l’Etat Haïtien et les entreprises de Félix BAUTISA HADOM, DOCE et ROFI ;
Que selon la journaliste dominicaine Nuria PERIA, ces transactions ont été réalisées entre la Banco Reservas, la Banco Popular en République Dominicaine et la UNIBANK. Ce, en violation de l’article 2.1.2 de la loi 7 avril 2001 réprimant le blanchiment des avoirs provenant de la drogue et d’autres infractions graves qui précise : « « Tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieure ou égale à deux cent mille (200,000) Gourdes ou l’équivalent en monnaie étrangère est interdit » ».

Enfin,  selon l’avocat Newton Louis St Juste, passé ce délai, une plainte formelle sera déposée contre Carl Braun et consorts pour blanchiment d’argent, complicité de corruption et de détournement de fonds publics.

22 janvier 2016

Le métier de motard

21 janvier, 2016

Le « métier de motard » : une autre manière de gagner sa vie en Haïti

Depuis plus d’une décennie, le nombre de taxis-motos augmente à une vitesse vertigineuse en Haïti. En 2012, d’après le directeur du Service de la circulation des véhicules et de la Police routière, Will DIMANCHE, le nombre de motocyclettes destinées au taxi s’estimait déjà à 500 000. C’est une nouvelle catégorie d’activité génératrice de revenus. Cette catégorie entre dans le cadre d’une expansion poussée de l’économie dite informelle qui offre près de 69.5 % d’emplois dans des villes secondaires du pays et plus de 77 % dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, lit-on dans un rapport publié en 2014 par le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) de concert avec l’Institut haïtien de Statistiques et d’Informatiques (IHSI). Le métier de motard, nous semble-t-il, à son sexe, mais aussi ses réalités propres.

Le métier est plutôt masculin, dans la mesure où les femmes ne l’exercent pas vraiment, en dépit du fait que le secteur informel en général y est majoritairement féminin (75 % de femmes contre 38 % des hommes selon un rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD). Il faut préciser que cette catégorie est très compétitive par rapport aux autres moyens de transport (bus, minibus, camionnettes, etc.), car, pour l’essentiel, les motards ne se laissent pas bloquer dans les bouchons qui font finalement partie du quotidien de la zone métropolitaine et occasionnant parfois des inconvénients allant jusqu’à rater son rendez-vous avec son ami, patron ou son médecin, voire louper son vol. Et quand on est pressé, un taxi-moto est la solution…

Des catégories de motards 

Il n’y a pas une homogénéité parfaite au niveau des motards quant au mode d’accès au véhicule. Certains sont propriétaires de leurs motocyclettes et n’ont donc de comptes à rendre à personne. D’autres passent des contrats avec des propriétaires de façon parfois formelle parfois informelle. Dans le cas d’un contrat formel, l’État reconnait le contrat. Quand c’est informel, c’est la confiance qui prévaut. Un motard de la rue Aral de Tabarrenous révèle une autre catégorie de motards : les motards qui fonctionnent avec des motos qui n’appartiennent ni à eux ni aux personnes qui les leur ont passées. « Moto apa pou mwen, e li pa pou mounki ban m travayak li a non plis ». Dans ce dernier cas, le motard se doit d’excéder le tarif journalier de 250 gourdes généralement requises par le propriétaire si l’on en croit Osner, un autre motard de Tabarre.

 

 

À quels moments de la journée les choses sont-elles roses ? Combien peut-on gagner pour une journée de travail ?

Interviewant des motards de ce circuit, on comprend sans grande surprise que leurs heures de pointe partent d’abord de 4 heures du matin jusqu’à 9 h. Car, c’est à ces heures que des gens vont à l’école, à l’université, au travail, etc. Ensuite, de 12heures PM jusqu’à 1heure PM, ils vont aller ou revenir de l’école, de l’université. Enfin, vers les 4 h et 5 h de l’après-midi, ils reviennent du travail, de l’école, de l’université. Les marchands (es) du Centre-ville par exemple laissent le marché pour rentrer chez eux. Les ouvriers de la Société nationale des Parcs industriels (SONAPI) font de même aussi. Donc, un motard avisé ne rate jamais ces occasions pour gagner quelques gourdes en plus, afin de bien commencer et bien finir sa journée de travail.  

En général, les saisons festives (le mois de décembre surtout) ou les saisons pluvieuses occasionnent des sous en plus pour les motards, car les circonstances environnementales et/ou sociales obligent des gens à prendre un taxi-moto pour se déplacer au lieu de faire la route à pieds. « Lè se mwadesanm, m ka fè 1500 goud (l’équivalent de 26 $ USD) pa jou pa egzanp », a déclaré Carmelo. « Men òdinèman m fè 750 (soit près de $13 USD) goud pa jou », a-t-il déclaré.  

Carmélo, un chauffeur faisant les rues de Tabarre, estime que le métier de taxi-moto à lui seul ne peut pas lui permettre de répondre à tous ses besoins et à ceux de sa famille de cinq (5) enfants. « Moto a sélman patap janm ka fè m jere fanmi m, menm manje li patap ka fè m manje byen alewè voye timoun lekòl », a déclaré-t-il déclaré avec un air plutôt jovial. Les enfants de Carmélo fréquentent tous des écoles privées. Et c’est pourquoi il travaille la nuit comme agent de sécurité dans une entreprise de la capitale depuis 20 ans. L’ainé fréquente déjà une université privée de la capitale. Mais, fort heureusement, la moto lui appartient.

Cette nouvelle catégorie d’activité est confrontée à toutes sortes de difficultés. Ils disent ne pas avoir accès au crédit quand ils ont des difficultés, même lorsqu’ils voudraient aller de l’avant dans leur vie. De plus, certains d’entre eux, à l’instar de Camelo, sont obligés de mener plusieurs activités à la fois pour satisfaire leurs besoins et ceux de leur famille.

Il est fondamental de signaler qu’il existe une solidarité incroyable entre les motards, du moins entre les motards de rue Aral de Tabarre. Le circuit a un président. En cas d’accident d’un motard du circuit par exemple, le président et tous les motards se doivent de porter leur contribution si besoin est, a-t-on appris. Lors d’un événement marquant la vie d’un motard (anniversaire, mariage, la mort…), les autres savent faire des défilés, marquer leur présence dans l’activité en question d’une manière ou d’une autre. Une gerbe de fleurs, une couronne ou une aide financière peut être offerte au motard ou à sa famille selon la circonstance. 

 En dépit du fait que les motards sont vivement critiqués quand les noms de leurs pairs sont cités dans des cas de malversations, il faut reconnaitre que l’activité « taxi-moto » aide une partie de la population à sortir de la frustration, du spectre du chômage et de la pauvreté. Reste à l’État d’articuler des politiques visant à formaliser cette activité génératrice de revenus.

Harrios CLERVEAUX

Texte de Lyonel Trouillot

Le 24 janvier, un petit bout de boue et quelques gouttes de sang
Bloc-notes
Si vient le jour de la honte, de ta cour ou de ton balcon n’oublie pas de « battre les ténèbres ». N’oublie pas non plus de suspendre un morceau de drap noir à ta porte ou à ta fenêtre.
Laisse Martelly-Conzé, Opont-Conzé et quelques malheureux dévoyés par la précarité aller seuls bourrer les urnes au plaisir de « l’international ».. Les partis politiques haïtiens ont dit non. Les observateurs haïtiens ont dit non. Les églises, du moins en partie, ont dit non. Mais qu’importent leurs voix. « L’international » a décidé qu’ici, les « élections » pouvaient n’être qu’un mot. Ce n’est pas un peuple, c’est un troupeau. Il suffit de lui pondre ou de lui cracher dans la gueule quelque chose de sale, un petit bout de boue aux senteurs racistes et hégémoniques. Puis, les maîtres de la parole appelleront ça « des élections ».
Mais même quand Martelly-Conzé, Opont-Conzé et leurs maîtres et complices parviendraient (ils n’ont pas encore gagné) à nous imposer leur farce macabre le 24 janvier, symboliquement, dans notre histoire, ce ne sera jamais rien qu’un petit bout de boue.
Même quand ils auraient auront l’outrecuidance de faire passer le mensonge pour la vérité, le passé pour l’avenir, la honte pour un triomphe, ce ne sera jamais dans le temps long de notre histoire qu’un peu de boue de plus jetée sur nous. Ce n’est pas le premier. Comme les fois précédentes, n’’oublie pas de laver ta devanture. N’oublie pas la senteur du basilic et de l’ilang-ilang. N’oublie pas les photos de Bobo, de Péralte. N’oublie pas que tu as dans ta mémoire, dans ton vécu, de quoi laver la boue.
La boue, seuls ceux qui l’ont semée en portent l’odeur pour toujours. Martelly-Conzé, Opont-Conzé, ni les services de sécurité, ni le montant de leur trahison, rien ne les lavera. Quant aux fonctionnaires étrangers, ils seront en poste ailleurs. Et peut-être que l’un deux, à l’âge de la retraite, sera le prochain Seintenfus et rédigera ses confessions.
N’oublie pas. Et prépare-toi. Prépare-toi. Car si Jovenel Moïse accepte en solitaire la banane qui assimile l’homme au singe, pour imposer son pouvoir « démocratique », il devra avoir recours à la répression. Et tu résisteras. Et plus tu résisteras, plus il aura recours à la répression. Et sans doute, un jour, son pouvoir finira par te tirer dessus « démocratiquement». S’ajouteront alors à la boue quelques gouttes de ton sang. Car tous ceux qui soutiennent cette mascarade ont parié sur ta lâcheté. Ils se disent que tu te laisseras faire. Ou pire. Ils se disent qu’ils t’imposeront par la force le candidat qu’ils auront « démocratiquement » élu.
Tous ceux qui appuient ce processus infect sont les auteurs intellectuels des affrontements à venir. Voilà ce qu’Opont-Conzé, Martelly-Conzé et leurs maîtres et complices te proposeront le 24 janvier : un peu de boue sur tes éphémérides. Et au moins, à verser, quelques gouttes de ton sang. Si tu les laisses gagner.
#LyonelTrouillot

19 janvier 2016

Haïti/Élections

« Elections 24 Janvier, tèt dwat !  » dixit Michel Martelly.

Le Chef de l’Etat haïtien a renouvelé, ce mardi, sa volonté de remettre le pouvoir le 7 février prochain et a confirmé la tenue des élections le 24 janvier 2016.

« Je remettrai le pouvoir le 7 février à un président élu », a déclaré le Président de la République, Michel Joseph Martelly en marge de la 21ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’Association des États de la Caraïbe (AEC), tenue ce mardi 19 janvier à Pétion-ville.

Le Chef de l’Etat a par ailleurs fait savoir que les élections seront toujours tenues le 24 janvier prochain et a invité le peuple à aller remplir son devoir civique. « Eleksyon tèt dwat », a -t-il martelé, tout en demandant au Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Maitre Pierre Richard Casimir et le Directeur Général de la Police Nationale D’Haïti, Godson Orelus, « de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de garantir la sécurité de la population le jour du scrutin ».

Autour de la déclaration du candidat à la présidence sous la bannière de LAPEH, Jude Celestin, de ne pas participer aux élections du 24 Janvier, et d’avoir du même coup un 2ème tour présidentiel avec la participation d’un seul candidat, le Président Martelly, a fait savoir que  » le Conseil Electoral Provisoire avait déjà publié les résultats définitifs et qu’il y a deux candidats qualifiés pour le seconde tour de la présidentielle ».

Le Chef de l’Etat a poursuivi en déclarant que « ce n’est pas au candidat de dicter à l’institution électorale ce qu’elle doit faire »‘. « Il y a lieu de libérer la nation », a-t-il conclu.

Conseils Santé

K-MER : CHERES DAMES, COMMENT PRENDRE SOIN DE VOTRE VAGIN PAR Dr : Collins Herve Temukam SEXOLOGUE UROLOGUE ET THEURAPHEUTE DES COUPLE AVEC le SOUTIEN MORAL de Joelle Takam
On ne toilette pas le vagin, il se nettoie tout seul avec les pertes vaginales. De nombreuses femmes s'interrogent sur l'odeur et les pertes vaginales et sur ce qui est « normal ». Le vagin de chaque femme est unique. Bien que tous les vagins aient des caractéristiques communes, chaque femme a sa propre odeur et des pertes vaginales qui varient en quantité selon son cycle menstruel. Les vagins produisent des fluides en réponse à l'excitation sexuelle et l'activité physique. Il se peut que vous remarquiez dans votre sous-vêtement de petites taches blanches ou jaunâtres et une odeur distincte mais non désagréable. Ces manifestations sont normales. Il est bien de prêter attention à ces signes et au cycle propre à votre corps. Lorsque vous savez ce qui est normal pour vous, vous pouvez détecter plus rapidement des changements qui peuvent survenir et consulter un médecin si nécessaire.

POUR INFO, PARCE QUE DES FOIS IL Y A CONFUSION :

PUBIS = en bas du ventre, là où il y a de la peau et des poils,
VAGIN = l'intérieur (et que l'intérieur), là où on met les tampons
VULVE = toutes les muqueuses extérieures, en clair, tout ce qui est dans les tons roses du haut de la fente à l'anus.

DONC ON TOILETTE LE PUBIS et toutes les parties où il y a de la peau normalement avec ton savon habituel, de la même façon que le reste du corps.

LA VULVE PEUT SOIT SE "rincer" simplement à l'eau tiède (cela suffit normalement) ou se laver avec un savon doux (ou un produit spécial pour l'hygiène intime), mais toujours sans insister, sans frotter. On passe un peu de mousse (du haut vers le bas, jamais l'inverse), on rince bien, c'est tout, ça suffit ! Lave toi simplement avec tes mains, évite les gants de toilettes qui sont immanquablement des nids à bactéries (à moins de changer de gant à chaque douche).

LE VAGIN NE SE LAVE PAS, comme dit, les pertes vaginales se chargent elles mêmes d'évacuer vers l'extérieur les saletés et les cellules mortes. Elles se débrouillent très bien toutes seules, donc on les laisse en paix.
Que signifie des petits boutons aux abords du pubis?

COMMENT PUIS-JE ÉVITER DE DÉVELOPPER UNE IRRITATION VAGINALE ?

EN GÉNÉRAL, VOUS POUVEZ ÉVITER DE DÉVELOPPER une irritation vaginale en gardant la zone du vagin sèche et bien aérée. Pour ce faire :

NE PORTEZ QUE DES SOUS-VÊTEMENTS EN COTON.
Changez de serviettes hygiéniques et de tampons régulièrement, au moins tous les huit heures.
Évitez d'utiliser des aérosols et des désodorisants vaginaux.
N'utilisez que des serviettes hygiéniques et des tampons non parfumés.
Explorez des possibilités autres que les serviettes hygiéniques et les tampons.
Enlevez votre maillot de bain ou vos vêtements de sports immédiatement après une activité.
Évitez de porter des vêtements serrés et des tissus synthétiques directement sur votre peau.
Essuyez-vous de l'avant à l'arrière après les mictions ou les selles.
Évitez les activités prolongées dans des conditions chaudes et humides, comme les saunas et les exercices aérobics.

DOIS-JE AVOIR RECOURS À DES DOUCHES VAGINALES ?

LES DOUCHES VAGINALES NE SONT ni nécessaires ni recommandées, puisqu'elles peuvent perturber l'équilibre naturel d'acidité de votre vagin et augmenter le risque d'irritation. Une douche vaginale introduit de l'eau ou d'autres solutions dans votre cavité vaginale afin d'évacuer par rinçage les pertes ou le sang résiduel après les menstruations.

VOTRE VAGIN EST UN ORGANE autonettoyant doté de ses propres substances protectrices. La façon la plus saine de nettoyer votre vagin est de le laisser se nettoyer lui-même. Lavez votre vulve (l'entrée de votre vagin) quotidiennement avec de l'eau tiède. Évitez d'utiliser un savon parfumé. Pour certaines femmes, l'utilisation de n'importe quel type de savon peut causer des irritations.

CERTAINES FEMMES SE donnent une douche vaginale après une relation sexuelle dans une tentative d'éviter une grossesse ou des maladies transmises sexuellement. Les douches vaginales ne sont pas recommandées comme méthode contraceptive et peuvent pousser le sperme encore plus loin dans votre vagin. Elles ne réduiront pas non plus le risque de contracter des maladies transmises sexuellement.

CONSULTEZ VOTRE MÉDECIN OÙ UN SEXOLOGUE OU UN GYNÉCOLOGUE  SI VOUS AVEZ L'UN DES SYMPTÔMES SUIVANTS :

DÉMANGEAISON
irritation ou douleur
sensation de brûlure lorsque vous urinez
une augmentation des pertes ou la présence de pertes anormales
ENFLURE DES LÈVRES
saignement
douleur lors des relations sexuelles
odeur désagréable
douleur abdominale.

ÉTAPES POUR LAVER ET ENTRETENIR  VOTRE VAGIN MES MDE

1. FAITES MOUSSER UN GANT DE TOILETTE AVEC UN SAVON DOUX OU PRESCRIT  ET DE L'EAU NATURELLE .Évitez d'utiliser des savons parfumés qui peuvent irriter la peau sensible autour de votre vagin.

2. NETTOYEZ LES PLIS AUTOUR DE VOTRE CLITORIS
Utilisez vos doigts pour tirer votre vulve loin de votre clitoris. Frottez doucement la peau des deux côtés de votre clitoris avec le gant de toilette.

3. LAVEZ VOTRE VULVE ET VOTRE OUVERTURE VAGINALE
Frottez également autour de votre ligne de bikini.

4. FROTTEZ VOTRE PÉRINÉE
Le périnée est la zone située entre le vagin et l'anus.

5. LAVEZ VOTRE RÉGION ANALE EN DERNIER
Évitez que votre gant de toilette ne touche votre zone vaginale après avoir lavé votre anus. Cela évitera que les germes du rectum ne se glissent vers votre zone vaginale. Ces germes peuvent vous amener à avoir des infections des voies urinaires.

6. LAVEZ VOTRE VAGIN AU MOINS UNE FOIS PAR JOUR
Si vous avez des relations sexuelles, vous pourriez le laver une seconde fois si vous êtes inquiète au sujet de la façon dont l'odeur de votre corps peut interagir avec l'odeur de sperme.
Se sentir fraîche

7. COUPEZ, UTILISEZ DE LA CIRE OU RASEZ VOS POILS PUBIENS
Les poils pubiens épais peuvent vous faire transpirer en bas, ce qui pourrait vous causer quelques problèmes d'odeurs.

8. RESTEZ PROPRE LORSQUE VOUS AVEZ VOS RÈGLES
Changez votre serviette sanitaire ou votre tampon fréquemment, selon les instructions sur l'emballage. Si vous êtes inquiète au sujet de vos odeurs lorsque vous avez vos règles, vous pourriez laver votre vagin 2 ou 3 fois par jour.

9. PORTEZ DES SOUS-VÊTEMENTS EN COTON
Les tissus qui respirent aident à prévenir les odeurs vaginales.

10. ESSAYEZ UN PROTÈGE-SLIP RÉUTILISABLE
L'idée de réutiliser et de laver les protège-slips peut sembler étrange, mais le coton fera respirer votre vagin tout en absorbant une décharge excessive. Si vous aimez la façon dont ils vous font sentir, vous pourriez passer à des serviettes hygiéniques en coton réutilisables ou utiliser des coupes menstruelles.

11. PRENEZ UN BAIN DANS LE CADRE DE VOS PRÉLIMINAIRES
Si vous craignez que votre partenaire n'aime pas votre parfum, prenez une douche torride ou un bain sexy avant d'avoir des rapports sexuels. Laissez votre partenaire laver votre vagin pour vous. Qui sait, cela pourrait vous conduire à toutes sortes de plaisir.

14 janvier 2016

MES FRUSTRATIONS - III


LE SILENCE EST UN CRIME
NE SOYEZ PAS DES CRIMINELS
FAITES PASSER LE MESSAGE

Mes PROPOSitions en vue d'un dénouement à la crise sociétale globale [1]
Lettre à la majorité silencieuse

Je nique les institutions et les gens qui, avec leurs propositions, tournent en rond, n'abordent pas le véritable problème de la société haïtienne. Car, leur unique raison d'être c'est d'assurer un statu quo qui exclut plus de trois quarts de la richesse du pays. Lequel statu quo constitue La cause de nos malheurs [2].
Maintenir ou annuler les élections n'est qu'accessoire. Rompre ou continuer avec le processus électoral ne va en aucun cas changer dans une perspective méliorative les conditions de vie des pauvres-opprimés marginalisés.
En un mot, le peuple doit voter contre les élections qui ne font que fragiliser de plus en plus la situation délicate de la grande majorité des haïtiennes et des haïtiens.
Face à cette situation d'apathie,
Face à ce «jem'enfoutisme» criant,
Face à la montée de l'insécurité,
Considérant que le problème réel des haïtiennes et des haïtiens ne réside pas dans une question d'élections,
Je m'adresse aux pauvres-opprimés marginalisés des 140 communes de la république et les SUGGÈRE ce qui suit:
1- Qu'ils déclenchent un vrai mouvement de désobéissance civile généralisé;
2- Qu'ils cessent de se battre entre eux, mais qu'ils se battent contre leur véritable ennemi commun que sont les élites politiques et économiques d'Haïti;
3- Qu'ils se dessillent les yeux afin de pouvoir identifier les maux qui gangrènent la nation;
4- Une fois identifiés, que les auteurs et les responsables de ces maux soient pris en guet-apens par leurs opprimés afin de pouvoir rendre compte de leur gestion (audit populaire);
5- Qu'ils s'organisent en guérilla sur tout le territoire national;
6- Que les pauvres-opprimés marginalisés se révoltent dans l'objectif d'éradiquer ce système anti-peuple;
7- Que les pauvres-opprimés marginalisés exigent la (re)distribution des richesses du pays avec la participation de tout le monde dans un bref délai ;
8- Passé ce délai, que le glas d'une Haïti sans bourgeois réactionnaire soit sonné lorsque le peuple souverain se fera lui-même justice contre tous les héritiers des deux siècles de corruption, de traitrise, de pillage, de vols, de crimes... et contre celles et ceux qui ont amplifié et envenimé les crises chroniques du pays;
9- Qu'ils suppriment dans leur vocabulaire des mots comme amnistie, pardon, pitié... afin de matérialiser leur projet;
10- Qu'ils abolissent tous les privilèges des gouvernants durant cette période de reddition de compte;
11- Que les pauvres-opprimés marginalisés s'en chargent de l'application de ces mesures et qu'ils prennent eux-mêmes la destinée de leur pays comme ils l'entendent;
12- Que ces PROPOSitions soient entrées en vigueur dès la publication de ces lignes.
Se sèl fason pou n trase yon egzanp, se sèl fason pou n voye yon pinga pou dirijan ki va mennen bak peyi a.
Nou pa janm swete pou je nou tonbe sou testaman zansèt yo pou n ka verifye si tout bon yo pa t mete non nou nan pataj richès peyi a?
Nou pa janm mande tèt nou poukisa gen moun ki paka manje yon fwa nan yon jounen pandan gen chen k ap kite rès manje atè?
Sa pa janm atire atansyon nou lè yon fi oblije fè bagay ak yon moun pou mwens ke 50.00 goud (0.83 USD) pou l ka okipe fanmi li pandan nan Primati[3], pou bay zotobre manje sèlman, yo depanse 900,000.00 goud (1, 500.00 USD) nan yon sèl jounen?
Sa poko janm toumante lespri w lè w ap aprann yon senp sitwayen gen 6 ajan UDMO[4] k ap ba l sekirite paske li se zanmi prezidan peyi a?
On ne peut rien faire de sérieux avec cette classe politicarde composée de sous-HOMMES, de sbires, de bénêts, de valets, de corrompu-nés, de voleurs, de souflantyou, de narcotrafiquants, de magouilleurs...
Si sa pa di w anyen lè w aprann yo kidnape yon moun, lè w tande yo touye yon lòt moun, lè w konnen yo vyole yon tifi 10 an..., yon jou se nouvèl ou y ap aprann, se di yo pral di kijan w te bon moun, se lè sa y ap wè ou pa t merite sa.
Je ne suis pas fataliste, mais réaliste.
Je ne suis pas belliqueux, mais je veux que chaque humain ait une vie pleinement humaine.
Que le soulèvement populaire soit !
Qu'un chambardement général soit !
Que la guerre soit! Car elle est légitime.
Pour qu'on n'ait plus honte de vivre !
Pour qu'on soit humain !
Il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux.
Marchons la tête altière !
Ayons l'âme aguerrie contre la méchanceté gratuite!
Ayons l'âme aguerrie contre nos dirigeants qui nous conditionnent de vivre ainsi !
Ayons l'âme aguerrie contre les bourgeois réfractaires de notre société qui n'assument pas leurs responsabilités !
Ou estime yo pran pou kont yo sa ki ta dwe pou nou tout? Nan sans sa a, nou dwe anpeche yo viv byen.
Nou dwe fè yo konnen ke nou wè klè, ke nou konprann se yon bann koken yo ye.
S'ils ont plus que nous c'est qu'ils nous doivent quelque chose.
Solèy la dwe klere pou tout moun !
BANNANN+BOID+LALEAU= 5 LANE DYARE GARANTI

[1] Sauveur Pierre Étienne n'entend pas analyser le fonctionnement de la société haïtienne de façon unidimensionnelle, mais de préférence à travers les relations qu'entretiennent entre eux les sous-systèmes sociaux.
[2] Edmond Paul.
[3] Biwo premye minis peyi dAyiti.
[4] Unité Départementale pour le Maintien de l'Ordre, l'une des forces «spécialisées» de la Police Nationale d'Haïti qui représente une réserve en matière de détenteur de la violence physique et légitime.
Ourdy DESSOURCES
ourdyfigaro@yahoo.fr

FRUSTRATIONS - IV

MA FRUSTRATION - IV
(Ce ne sera pas long)

Attention!!!
Dans deux mois environ
Le pays prendra quelle direction?
Sera-ce encore de la pollution ?
Et si chacun a apporté sa contribution en vue de l'amélioration de la situation ?
En vue de la construction de la maison?
Soulignons qu'il n'y a pas eu d'invitation et de convocation pour cette union

Créations de commission d'évaluation ou d'épuration manigancées avec toutes les mauvaises intentions
Faillite d'institutions
Opposition sans propositions
Élections conduisant à des coalitions construites sur la base d'émotion n'ayant qu'une seule option : dénonciations pour arriver à la gestion de la nation
Hallucination?
Illusion?
Fiction?
Réponds !
De toute façon, il y a de la déception
Beaucoup trop d'agitation sans précaution
Sous un ton de présomption
C'est leur meilleure production
Ajoutons aussi de la provocation

Résurrection d'anciens barons et de larrons
Manifestations à répétition
Manipulation de l'opinion
Certainement par le biais de la communication
Mais aussi par d'autres actions

Il y aura combien de condamnations après la gestion de cette administration?
Corruption est leur mission
Leur véritable profession
Peut-être leur vocation
Ou encore leur passion
Espérons qu'on a tiré des leçons
Ainsi, pourra-t-on apporter des corrections pour éviter ces mêmes situations

Dénonciation d'A. Rodon
Agissements de Pierre-Louis Opont
Sous les yeux moribonds d'une population victime de malédiction, dit-on
Où est passée la vraie mobilisation?
Plus de participation
Et ça a conduit à une perversion sans comparaison de la publique fonction
Perversion utilisée avec détermination
Peut-être en guise d'une diversion
Ou pour la satisfaction de leurs pulsions
Bon, passons!

Quelle sera la conclusion ?
Démission!
N'a-t-on pas loupé la bonne occasion pour cette option?
Transition!
Sera-t-elle profitable pour la nation?
La solution n'est autre que la révolution.

Ourdy DESSOURCES

Budget 2024-2025 : un budget précaire, péremptoire au détriment du plus grand nombre

Le budget 2024-2025 devrait viser à identifier et à mobiliser les fonds nécessaires afin d'affronter de manière efficace la détérioratio...