03 novembre 2020

Kisa w swete prezidan Jovenel di nan tweet li a lè yo dekouvri kadav ou?

Ki moun ou idantifye ki ka fè kèt la pi byen pou ou lè yo kidnape w?

Ou swete mouri bò lakay yon otorite tankou mèt Dorval, oubyen disparèt tankou Legagneur, oubyen sou yon pil fatra tankou Evelyne, oubyen ankò anndan yon fakilte tankou Grégory, oubyen nan machin ou tankou Rospide Pétion, oubyen pou pozisyon politik ou tankou Gana, nan men yon paran w oubyen lakay ou tankou anpil lòt?

Ki kalte gwoup kidnapè w ta swete pran w?

Ki medya w ta swete ki pou fè plis buzz ak kadav ou? Medya sosyal yo? Medya tradisyonèl yo?

Kijan w swete yo enprime foto w mete nan afich?

Ki rezo ou ta renmen ki gen plis views nan afiche kadav ou : YouTube ? Instagram? Facebook ? Twitter?

Nan lis moun ki mouri y ap afiche yo ki plas ou ta renmen ye ladann?

Lè yo fin mande 100 mil dola ameriken ak konbyen w ta renmen yo desann li?

Ou swete yo mete avi rechèch dèyè youn nan kidnapè w yo, si se pa gang nou konnen yo ki konn pale ak otorite yo?

Ki medya ak jounalis ou ta renmen ki jwenn lajan nan men pouvwa pou fè divèsyon sou kadav ou?

Kiyès nan opozisyon an ou ta swete ki itilze kidnapping ou an oubyen kadav pou montre peyi a ap mal mache?

Ki antite dwa moun ou ta renmen mete non w nan rapò yo?

Ki moun nan pouvwa a ki gen responsabilite pou mete sekirite nan peyi ou ta renmen kap fè toune  nan laprès pou pote senpati bay fanmi w epi deresponsabilize pouvwa sou baz ensekirite a te la depi anvan Jovenel te prezidan?

Kiyès nan fanmi w oubyen zanmi w ou ta renmen yo filme pandan l ap kriye sou kadav ou?

Nan ka kidnapping pa w la, ou ta renmen moun bò lakay ou manifeste pou ou tankou jan sa te fèt nan Fontamara, Matisan?

Nan lis ki tit moun ou ta swete ye : etidyan, pwofesyonèl, pastè, avoka, monpè, antreprenè, chofè, travayè, chomè, jounalis, elèv lekòl?

Pami moun ki tonbe deja yo kiyès ou ta renmen nan menm lis ak li : Rospide, Saieh, Legagneur, mèt Dorval, Ti Badjo, Grégory, Evelyne?

Si nou pa kanpe pou chanje sa nou tout ap tonbe san sa pa chanje.

Dimitry Mike Colson Jean

Nap kenbe Toutan

(+509) 4853 7522

26 octobre 2020

JOURNAL DES GRENADIERS ⚽🇭🇹

26 octobre 2020

Chaque semaine, Vision Info Plus - VIP vous apporte l'essentiel de l'actualité des principaux footballeurs haïtiens évoluant à l'étranger.

Voici un résumé complet du week-end écoulé :

• HERVÉ BAZILE (attaquant Le Havre FC, D2 française) titulaire face au Dunkerque, a inscrit l'unique but de la rencontre permettant à son club de s'imposer ;

• DUCKENS MOÏSE NAZON (attaquant Sint-Truidense VV / D1 belge), a retrouvé le chemin des filets face au Standard de Liège. Score final : 2-0 ;

• JONEL DÉSIRÉ (attaquant Urartu / D1 arménienne). En inscrivant le but du 2-0, il a permis à son équipe de faire le break et remporte les 3 points de la victoire ce lundi;

• DJIMY BEND ALEXIS (défenseur FC Lori / D1 arménienne), bien que défenseur, c'est par lui qu'est venu le but de la victoire de son équipe face au FC Ararat Erevan de ALEX CHRISTIAN JR qui n'a cependant pas été convoqué pour la rencontre très tôt ce lundi 26 octobre. Score final : 1-0 ;

• ARCUS CARLENS (défenseur AJ Auxerre / D2 française) a participé à la victoire de son équipe [4-0] pour avoir joué l'intégralité de la rencontre face au FC Chambly ;

• ZACHARY HÉRIVAUX (milieu San Antonio FC / D2 américaine) a joué les 90 minutes [remplacé dans le temps additionnel] pour son équipe qui a battu le FC Tulsa 2-0.

• DERRICK ÉTIENNE JR (attaquant Columbus / D2 américaine) a joué 63 minutes lors du déplacement de son équipe sur la pelouse de Houston Dynamo qui s'est soldé sur un nul 1-1 ;

• BRYAN ALCÉUS (milieu Gaz Metan / D1 roumaine), entré en seconde mi-temps a vu son équipe s'incliner à domicile sur le score de 1-2 ;

• JOHNY PLACIDE (portier Tsarsko Selo Sofia / D1 bulgare) n'a pas pu empêcher son équipe de sombrer 0-3 face au Lokomotiv Plovdiv ;

• FRANTZDY PIERROT (attaquant EA Guimgamp / D2 française) est en train de se récupérer après sa longue absence due à la rupture de son ligament en février dernier.

Ourdy DESSOURCES

08 août 2020

CHRISTIANE TAUBIRA ÉCRIT AU PEUPLE D'AYITI




De Christiane TAUBIRA

Au Peuple AYITIEN !

Christiane Taubira, députée à l’Assemblée Nationale de France est initiatrice de la Loi qui porte son nom et par laquelle la France reconnaît l’esclavage comme un crime contre l’humanité, ancienne ministre française de la justice.

Peuple d’Ayiti,

Chers Amis, frères et soeurs en lutte et en espérance,

Nous sommes des millions, dans le monde, à éprouver aujourd’hui, à la fois une fierté infinie et une souffrance immense, âcre, taraudante. Cette fierté, je la tire, personnellement, de ma rencontre, il y a près de trente ans avec l’histoire sublime et déjà douloureuse d’Ayiti. Cette Histoire m’a construite dans mon intimité, elle a commencé à me rétablir dans mon identité ébranlée par l’aliénation dominante en mon pays de Guyane, elle a contribué à inspirer mon éthique de vie. Je lui dois plus que je ne pourrai jamais rendre.

Mais cette Histoire ne cesse de me troubler et de me tourmenter. Elle m’étourdit par les chemins sinueux, rocailleux, parfois infernaux qu’elle emprunte. Elle m’éblouit toujours autant par la générosité de sa première Constitution. Elle me fascine toujours par la démesure et le génie de ceux de ses fils et de ses filles qui, de la bataille de Vertières à aujourd’hui, ont empoigné son destin et l’ont étreint au point de s’y confondre et parfois de s’y perdre, ceux et celles qui ont bravé la violence d’Etat pour donner corps à leurs rêves d’une terre redevenue libre de toute oppression, ceux et celles qui ont offert et offrent encore au monde les plus belles histoires, les plus beaux tableaux, les plus belles romances, les plus beaux contes où la joie de vivre dévisage la misère sans détourner le regard, où le désespoir côtoie une folle persévérance à croire en demain, où les gens ordinaires deviennent héros par le simple miracle de la part indestructible de l’âme humaine.

Ce n’est pas à moi seule que le peuple d’Ayiti a ouvert les avenues d’un monde de justice et de fraternité. Ce fut aussi au monde noir, dans son entier, qui y reconnaît la première République Indépendante, arrachée puis codifiée par d’anciens esclaves, édifiée à la morgue de l’empire colonial. Ce fut aussi cadeau pour le monde opprimé dans sa quête de référence et de modèle dans un univers non seulement hostile, mais qui, comme l’assénait Frantz Fanon, déjà s’emparait de son passé pour le défigurer, le distordre. Les opprimés, les évadés de toute servitude, trouvèrent, dans la première Constitution d’Ayiti cette perle de fraternité qui offrait liberté et nationalité à tous ceux qui foulaient ce sol encore fumant. Mais ce fut aussi leçon pour le monde entier. Car cette lutte de libération qui commença par l’insurrection libératrice de l’esclavage, était un combat pour les droits de l’homme. Elle sauva la face et donna consistance à la première Déclaration Universelle des droits de l’homme. De ses principes magnifiques étaient exclus les femmes d’Europe et les hommes et les femmes du monde que l’Europe traitait de meubles dans ses Codes Noirs et de cheptel dans la comptabilité de ses plantations. Ce monde de justice et de fraternité accoucha dans une incommensurable douleur et une effroyable violence. Nous ne pouvons recevoir le fruit sans les épines. Un proverbe africain dit que le crayon du Bon Dieu n’a pas de gomme. Je crois aussi que la gomme est une invention humaine. Aucun dieu, d’aucune culture, d’aucune époque n’a su effacer les pâtés d’encre, les bavures, les ratures, les trous de ses écritures brutales. Seuls les hommes réécrivent l’Histoire. Ils peuvent le faire dans les livres. Il arrive qu’ils soient impuissants à en supprimer les effets ataviques dans la conscience commune et les comportements. Et la spirale des violences y trouve un vivier de prétextes.

Aujourd’hui, ce devait être jour de fête dans le monde entier. C’est liesse amère. Honneur et respect au peuple paysan d’Ayiti qui, en dignité et en courage, a sué sang et vaillance pour honorer la rançon d’Indépendance. Hommage aux femmes qui, par leur travail invisible et gratuit, ont apporté leur part à ce tribut inqualifiable. Honneur aux enfants d’Ayiti qui affrontèrent un destin rétréci, privés d’éducation et de tous les bienfaits qu’aurait offert le travail de leurs parents s’il n’avait été confisqué. Nul n’est fondé, quel que soit son titre, quelles que soient ses ruses, et même s’il vous ressemble, nul n’est fondé à vous détrousser de ce glorieux passé qui fut un douloureux quotidien.

Honneur et respect aux jeunes d’Ayiti, conscients qu’ils peuvent être un phare pour l’avenir du monde si leur courage et leur audace enfantent victoire.

Honneur et respect pour les femmes d’Ayiti qui toisent le danger, apprivoisent la peur et relèvent leurs hommes lorsqu’ils vacillent.

Les fils et les filles d’Ayiti qui ont essaimé dans le monde tissent la toile robuste et ductile qui répandra les nouvelles conquêtes humanistes forgées sur cette terre caraïbe, s’ils savent les éclairer de la lumière des lieux où ils demeurent.

Je m’incline devant la bravoure avec laquelle, jour après jour, obstinément, vous arrosez la certitude hardie que la liberté, la justice, la solidarité, la vie dans son cœur de cristal, refleuriront tantôt. Tous ceux qui tournent le regard vers cette moitié d’île avec respect et bienveillance, retrouvent en vous les dignes descendants de ces géants de tous les talents qui, à chaque génération, ont sculpté dans le granit de la mémoire du monde les contours d’Ayiti, terre de liberté et de fraternité.

Que cette année resplendisse de nos espoirs et de notre force pour que reviennent des jours ensoleillés de joie et de bonheur. Pour chacun et pour tous.

Christiane.

26 mai 2020

Kowonaviris : Ayiti depase 1000 moun ki trape Kowonaviris la

26 me 2020
Apre plis pase 2 mwa depi prezidan Jovenel Moïse te anonse gen 2 premye moun ki trape maladi Covid-19 la nan peyi a, otorite sante nan peyi a di genyen 1063 moun ki kontamine nan dat 24 me 2020 an.
Sa ki bay yon mwayèn 16 moun ki enfekte pa jou. Yon pousantaj ki parèt fèb si n ap konpare evolisyon maladi a ak lòt peyi ki genyen l yo.

Malgre dirijan yo toujou pale de transparans yo di yo aplike pou kominike ak popilasyon an nan sa ki gen pou wè ak pandemi Kowonaviris la, yon bon pati nan popilasyon an pa montre yo konprann pawòl zotobre nan Leta yo oubyen pa bay pawòl sa yo twòp enpòtans. Sitiyasyon sa a rive akoz pakèt manti yo abitye pran nan men dirijan sa yo, yo panse se "lajan ki kontinye ap gagote" nan fason Leta ap jere maladi sa a, men tou nan fason anpil ayisyen diskrimine moun ki gen maladi a.
Menm sila yo ki prezante kèk siy ak sentom maladi a pa vle aksepte se Kowonaviris yo genyen. Nou gen kòm egzanp yon epidemi fyèv popilasyon an di ki genyen nan peyi a [akote pandemi Covid-19 la] poutan otorite sante yo sètifye se sèlman Kowonaviris la ki genyen kòm epidemi fyèv an n Ayiti pou kounye a. Fòk nou ta antre fon nan sosyoloji ayisyèn lan pou n ta rive konprann epi eksplike konpòtman divès kategori moun sa yo.

Dapre previzyon kèk responsab nan Leta te fè sou jan maladi a pral layite nan peyi a, yo te di : << Ayiti ap konnen pi gwo kantite moun k ap kontamine epi mouri anba Kowonaviris la [pik] nan finisman mwa me pou rive koumansman mwa jiyè 2020 an >>. Lè n konsidere se 31 moun ki ta mouri nan Covid-19 la pou 24 me a, dapre chif otorite sante yo, nou ta swete previzyon yo ale nan sans sa a rive nan delè mwa jiyè a.

Kisa ki eksplike previzyon sa yo pa kolte ak reyalite a ?
Èske se popilasyon an ki byen respekte tout mezi moun dwe aplike pou evite pwopagasyon viris la ?
Yon sèl kout je sou fonksyònman mache piblik ak transpò piblik nan peyi a, li pa difisil pou n jwenn repons ak kesyon sa a.
Èske te manke pwofondè ak rigè nan ipotèz syantifik ki te bay gwo chif sou kantite moun ki gen pou trape maladi a nan  entèval yo te di a ? Oubyen tou èske se paske pa gen ase tès ki fèt nan tout peyi a pou rive konte kantite moun ki trape maladi a ?

Pandan kesyon sa yo rete kwoke sou pandemi grip ak fyèv la nan peyi a, yon bon pati nan popilasyon an toujou pa kwè nan egzistans maladi a nan peyi a [oubyen nan mond lan], yon kantite kontinye pa pete nan koton bay otorite yo santi nan sa k gen pou wè ak distans sosyal/fizik yo mande yo pran.
N ap raple, okenn nan konsiderasyon sa yo p ap anpeche viris la ouvè kò l nan peyi a.
Se mèt kò ki dwe kontinye veye kò !

Bilan egzat pou 24 me 2020 an :
• 1063 moun trape maladi Kowonaviris la ;
• 31 moun mouri ;
• 22 moun geri.

Ourdy DESSOURCES
Vision Info Plus - VIP

01 avril 2020

De deux maux, on choisit toujours le moindre, l'haitien aussi

Depuis plusieurs semaines, le monde entier fait face à la crise sanitaire sans précédent du Coronavirus.
À ce jour, plus de 860 000 personnes ont été infectées par le nouveau Coronavirus [Covid-19] et on dépasse le nombre de 42 000 décès dans le monde.

Diagnostiqué pour la première fois en décembre 2019 à Wuhan (dans la province de Hubei en Chine), ce virus de la grippe aurait trouvé sa source dans le pangolin [petit mammifère retrouvé notamment en Afrique et en Asie avec le corps recouvert presqu'entièrement d'écailles, très prisé pour sa chair].
Comme une traînée de poudre, le Coronavirus a très vite répandu dans le monde en touchant 179 pays de tous les continents. Ce qui a permis à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de qualifier cette grippe de pandémie.

HAÏTI ENTRE DANS LA DANSE
Dans une adresse à la nation en date du 19 mars 2020, le président de la république, Jovenel Moïse, a annoncé officiellement que les deux premiers cas de contamination au Coronavirus viennent d'être confirmés par le laboratoire national. S'agissait-il d'un citoyen belge entré dans le pays en provenance d'Europe qui est le propriétaire d'un orphelinat à Saint-Michel de l'Attalaye (commune du département de l'Artibonite) et d'un haïtien revenant de Paris.

Pour être l'un des derniers pays de la zone [Amérique centrale et Caraïbes] à être touché par le Covid-19, Haïti, par le biais de ses dirigeants, pourrait limiter au maximum les dégâts que pourraient provoquer ce virus dans le pays en adoptant des mesures drastiques comme l'ont fait d'ailleurs d'autres responsables politiques avisés comme le chef d'État du Salvador, Nayib Bukele qui a déclaré la mise en quarantaine de son pays en constatant la marche rapide du virus.

PAYS LOCK : LES DEUX FACES DE LA MÉDAILLE
Il est un fait clair que les troubles politiques de septembre à décembre 2019 [appelés couramment pays lock] ayant paralysé le fonctionnement habituel du pays ont contribué au ralentissement de ce qu'il reste de l'économie du pays, cependant n'était-ce pas l'avènement de ce phénomène politique, le pays ferait face à une montée considérable de la propagation de ce virus, en tenant compte surtout de l'incapacité des nos dirigeants et de notre système de santé défaillant, moribond pour ne pas dire inexistant.
Ajouter à cela la folle passion du régime PHTK qu'est le carnaval, le pays se regorgerait d'haïtiens venus de la diaspora et des touristes étrangers. Le tableau serait sombre.

PRÉVENIR VAUT TOUJOURS MIEUX QUE GUÉRIR
Venues trop tard dans un monde trop vieux, les mesures prises par le pouvoir PHTK en vue d'éviter la propagation du virus ne disent rien à la population haïtienne délaissée, livrée à elle-même depuis trop longtemps.
Malgré le grand danger que représente cette maladie, malgré l'annonce de couvre-feu et d'autres mesures coercitives des autorités visant à forcer les haïtiens à rester chez eux ou limiter leurs déplacements, malgré le challenge #ResterÀLaMaison lancé à travers le monde et qui donne des résultats plutôt satisfaisants, tous les discours et dispositions des autorités ne sont que du beurre. La faute à qui? Le déficit de crédibilité de ces gens qui nous dirigent explique en partie cet état de fait, la précarité économique peut être évoqué également en vue de comprendre cette attitude des haïtiens qui se retrouvent face à un dilemme : rester chez soi pendant quelques semaines ou continuer le cours normal et habituel de ses activités.

GOUVERNER PAR DÉFAUT
En frappant à nos portes, le Covid-19 oblige les autorités haïtiennes à faire comme tout le monde : publier un arrêté décrétant l'état d'urgence sanitaire sur toute l'étendue du territoire accompagné d'un couvre-feu, demander aux gens d'appliquer les mesures d'hygiène de base. C'est la forme classique. Réduire ses déplacements au strict nécessaire ou rester chez soi sont d'autres moyens utilisés par des politiques de par le monde pour réduire le plus que possible la propagation du virus de la grippe. Par contre, avec une économie basée sur l'informel dans laquelle la population vit au jour le jour, comment ces dirigeants pensent-ils qu'ils vont réussir le confinement tant souhaité en Haïti? En analysant la situation, le sociologue Fritz Dorvilier a, de façon laconique, expliqué le comportement de l'haïtien face à cette pandémie et les mesures prises au plus niveau de l'État. "Vaut mieux mourir d'une maladie au lieu de mourir de la faim à la maison", dit-il avec éloquence. Il est un fait que le message des autorités constituées n'a aucun effet sur la population, on peut se demander à juste titre comment va-t-on endiguer ce fléau qui a mis à nu les meilleurs systèmes de santé au monde? À cet effet, on peut citer le cas de l'Italie qui passe désormais le cap de 12.000 décès, l'Espagne qui compte près de 9.000 morts et les États-Unis d'Amérique avec plus de 186.000 cas de contamination et plus 4.000 pertes en vie humaine, tout ça en moins de trois mois.

VIVOTER AU JOUR LE JOUR
Alors que le Covid-19 ne fait pas de pitié et multiplie ses victimes dans les coins et recoins de la terre, les haïtiens, tout au moins, le bas-peuple continue de vaquer à ses activités. Explique cet état de fait l'organisation de rara le week-end écoulé à Marigot (commune du département du Sud-est).
Entre rester crevés à la maison et exposer sa vie à un danger imminent, le parti pris est clair. D'autant qu'une bonne partie de cette population continue de nier l'existence de la maladie sur le sol national.

Étant donné qu'il n'y a pas de subterfuge pour éviter la mort, considérant aussi qu'on est dans une société où les vies ne tiennent qu'à un fil, malgré le fait que culturellement l'haïtien a peur de la mort, entre ces deux maux que représentent le Coronavirus et mourir de faim chez soi, l'haïtien a choisi le moindre, croit-il.


Ourdy DESSOURCES
Vision Info Plus - VIP
1er avril 2020

20 décembre 2019

SPORT | 20 - 12 - 2019
LES GRENADIERS TERMINENT L'ANNÉE 2019 À LA 86ÈME PLACE AU CLASSEMENT FIFA

Le football haïtien a connu une année 2019 remplie de fortes émotions, de passion, de joie, mais aussi de déception.
On se souvient du "sans-faute" en phase de groupe de la Gold Cup, de la remontada en quart de finale face au Canada et du matche courageux en demi face au Mexique, perdu 0-1 en prolongation avec un but sur un pénalty INEXISTANT.

Retour sur les matches des grenadiers en chiffres.

Si le parcours de nos Grenadiers a été remarquable et historique dans la Gold Cup, leur participation dans la ligue des nations de la CONCACAF est quand même décevante.
Pour avoir terminé en dernière position de son groupe en ligue A, la sélection nationale est donc reléguée en ligue B et va devoir passer par les barrages pour accéder à la prochaine édition de la Gold Cup qui se tiendra en 2021.

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a publié ce vendredi 20 décembre le dernier classement de l'année des sélections nationales.
Haïti termine l'année 2019 à la 86ème place avec 1285 points.
Dans la zone CONCACAF, les Grenadiers occupent la 10ème place.

Jusqu'en haut du classement mondial, on retrouve :
1. Belgique
2. France
3. Brésil
4. Angleterre
5. Uruguay
6. Croatie
7. Portugal
8. Espagne
9. Argentine
10. Colombie.

Retour sur les performances des Grenadiers au cours de l'année 2019 en 13 matches (5 victoires, 3 nuls, 5 défaites) :

1. Ligue des nations de la CONCACAF (24 mars) : Haïti 2-1 Cuba✅

2. Matche amical (02 juin) : Salvador 1-0 Haïti❌

3. Matche amical (06 juin) : Chili 2-1 Haïti❌

4. Gold Cup (16 juin) : Haïti 2-1 Bermudes✅

5. Gold Cup (20 juin) : Nicaragua 0-2 Haïti✅

6. Gold Cup (24 juin) : Haïti 2-1 Costa Rica✅

7. Gold Cup 1/4 de finale (29 juin) : Haïti 3-2 Canada✅

8. Gold Cup 1/2 finale (02 juillet) : Haïti 0-1 Mexique (a.p)❌

9. Ligue des nations de la CONCACAF (07 septembre) : Curaçao 1-0 Haïti❌

10. Ligue des nations de la CONCACAF (10 septembre) : Haïti 1-1 Curaçao🤝🏾

11. Ligue des nations de la CONCACAF (10 octobre) : Haïti 1-1 Costa Rica🤝🏾

12. Matche amical (15 octobre) : Bolivie 3-1 Haïti❌

13. Ligue des nations de la CONCACAF (17 novembre) : Costa Rica 1-1 Haïti🤝🏾

Au total, en 13 matches, la sélection nationale a marqué 17 buts et en a encaissé 15.


Ourdy DESSOURCES
Vision Info Plus VIP

19 novembre 2019

VERTIÈRES : QUAND DES DIRIGEANTS INSOUCIANTS BANALISENT LA PROUESSE HÉROÏQUE DE NOS AÏEUX

Le 18 novembre 1803, l'armée indigène a mis en déroute les troupes napoléoniennes à Vertières. Cette victoire a permis à la partie occidentale de l'île de Saint-Domingue d'accéder à l'indépendance proclamée sur la place d'armes des Gonaïves le 1er janvier 1804. Malgré tant d'efforts consentis par ces anciens esclaves pour nous léguer un patrimoine de si grande valeur, force est de constater qu'une banalisation est faite par nos dirigeants des exploits de nos ancêtres ayant fait d'Haïti la première république nègre du monde. Lequel événement a sonné le glas à un nouvel ordre politique mondial.

Après avoir consolidé l'indépendance de la jeune nation en pourchassant les derniers colons du sol d'Haïti, nos premiers dirigeants voulaient apporter leur soutien à d'autres pays de l'Amérique du Sud afin de les guider à se défaire du joug de l'esclavage.
En effet, la Bolivie, l'Équateur, le Venezuela ont reçu d'Haïti des munitions et des hommes.
De cette date naquirent des relations fraternelles entre Haïti et ces anciennes colonies espagnoles.

C'est dans cette optique que les dirigeants équatoriens ont jugé nécessaire de "commémorer l'an dernier le 215ème anniversaire de la bataille de Vertières" alors que chez nous ces dates sont reléguées au second plan.

Cette année encore, Jovenel Moïse, président plus en plus impopulaire, est contraint de scotcher dans son antre pour "célébrer" un énième événement historique de grande ampleur.
C'est aussi le moment idéal pour lui de fustiger ses opposants dans des discours clivants à travers lesquels il lance, paradoxalement, des appels à dialoguer.
En ces occasions, il a dû, à chaque fois, déposer une gerbe de fleurs au musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) non loin de son palais présidentiel.

Si la mort de Dessalines (17 octobre) et la bataille de Vertières (18 novembre) furent commémorées au MUPANAH, qu'en sera-t-il du 216ème anniversaire de notre indépendance ?
Aura-t-il la hargne de braver les éventuelles barricades pour se rendre aux Gonaïves ?
Se contentera-t-il une nouvelle fois de son palais et/ou du MUPANAH ?
Nonobstant, il faut dire que ces éventualités sont à envisager au cas où monsieur Jovenel Moïse sera encore chef d'État d'Haïti.


Ourdy DESSOURCES
VISION INFO PLUS [VIP]

11 novembre 2019

Tibwa & Gran Ravin : les morts se comptent par dizaines



Haïti / Insécurité
11-11-19

Alors que le pays est à sa 9ème semaine consécutive de protestations réclamant la démission du président de la république, les cadavres se comptent par dizaines dans les bidonvilles de Port-au-Prince.
Un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) fait état d'une quinzaine de morts au niveau du Bel-Air.

À l'entrée sud de la capitale, près de trente (30) personnes auraient déjà trouvé la mort dans des affrontements entre civils armés, selon ce qu'a appris VISION INFO PLUS.

L'origine de cet affrontement ne date pas d'hier. En effet, Tibwa et Gran Ravin, deux (2) quartiers séparés par un saut de puce sont aussi deux (2) gangs rivaux diamétralement opposés, ça fait belle lurette.

Après avoir annoncé haut et fort sur plusieurs ondes de stations de radio de Port-au-Prince qu'ils allaient "entrer en guerre", les seigneurs de Martissant s'entretuent à coup de Kalachnikovs et autres armes automatiques depuis le 28 octobre. À cette date, la population civile, les riverains de ces quartiers sont livrés à eux-mêmes, et attendent l'intervention de la Providence pour cesser cette "guerre" qui emporte leurs vies et détruit leurs maisons qu'ils ont dû fuir.

Après 14 jours d'affrontements sans répit, les protagonistes ne semblent pas prêts de déposer les armes. On pourrait se questionner sur l'origine de leurs armes et surtout de leurs inépuisables munitions..., mais tenant compte du silence suspect des autorités du pays et le mépris des "médias traditionnels" sur ce sujet, on connaît tous la réponse. Suivez mon regard!


Ourdy DESSOURCES
VISION INFO PLUS [VIP]

02 novembre 2019

La problématique du don du sang en Haïti

TOUTE UNE POPULATION SUR LE DOS D'UNE SEULE INFIRMIÈRE

Un autre pan de la crise haïtienne déroule sur silence pendant que nos vies en dépendent. Des gens qui s'éteignent à petit feux sans le sentir à cause du sang.
Pendant que la demande en sang tend vers la hausse, l'offre lui va en sens contraire. Une seule infirmière pour toute une population pendant que le niveau de risque de victime par balle et d'accident de toutes sortes tend à augmenter.
Dans la soirée du 3 octobre, j'ai eu froid dans le dos en apprenant sur un groupe WhatsApp que la mère et la sœur d'un camarade viennent d'être victimes par balle, sous les feux de deux individus circulant à bord d'une moto. À l'HUEH (Hôpital de l'Université d'État d'Haïti), après une série de tractations pour trouver un médecin sur recommandation grâce à un autre camarade du groupe; très tôt dans la matinée du 4, on lance une alerte sur le groupe pour une demande en sang… Rapidement je me porte volontaire et en prenant soin de faire des disciples pour cette même cause.
Je me suis rendu sur les lieux aux environs de 10h AM, pour un trajet assez pénible (on connaît la situation), en pensant que j'y  serais pour moins d'une heure, mais j'ai quitté les locaux de la Croix-Rouge aux environs de 5h40mn PM, quand j'avais finalement terminé le processus de ce don de sang parmi quatre d'entre nous sur environ une douzaine du côté seulement de mes camarades, problèmes de qualification pour d'autres mais manque de temps pour la plupart.
Pendant ce temps, il n'y avait qu'une seule infirmière, pour assurer le service au complet. En passant par la sélection (une espèce d'interview), contrôle des signes vitaux, préparation du matériel adéquat, prise de sang, transport des pochettes vers le  seul technicien laboratoire pour finir la partie peut-être la plus délicat du processus. Sans oublier, elle (l'infirmière) fait également office de réceptionniste pour répondre incessamment les donneurs ou parents qui ont tous des revendications chacun plus exigeants que les autres.
Pendant que les familles des malades gémissent, pleurent pour certains… on peut entendre certains disent qu'ils marchent depuis 4, 5 jours et même plus pour trouver une pochette pour son proche qui nécessite une intervention en toute urgence. Une sœur protestante (donneuse) s'impatientait d'aller se reposer puisque le soir précédant elle faisait son 6 pour 6 (veille de nuit)…
Comment peut-on laisser passer sous silence un tel problème de sang par qui nous sommes tous concernés et que notre existence biologique en dépend? Serions-nous dans un processus de saper toutes les bases soutenant l'existence humaine dans ce coin de terre? Sans aucune autre forme de procès, je vous laisse le soin de méditer par vous-même.

Frantz BRIZARD

16 octobre 2019

PORTRAIT DE AKON

Qui est AKON?
Il naît à Saint-Louis dans le Missouri de parents sénégalais. Akon est élevé dans une famille de musiciens et apprend à jouer de plusieurs instruments. Il a vécu une grande partie de son enfance au Sénégal. À l'âge de sept ans, il part du Sénégal pour s'installer aux États-Unis, à Union City dans le New Jersey.

Akon déclare lors d'un entretien que ses vrais nom et prénom sont Alioune Badara Akon Thiam. Dans les génériques de ses produits, son nom est orthographié Aliaune Thiam.

Le nom de scène Akon vient du mot anglais « convict », qui signifie « détenu ».

Akon est de religion musulmane et déclare que « [sa] religion a fait de lui une meilleure personne ». Il parle anglais, wolof mais ne parle plus le français qu'il a fini par oublier depuis qu'il vit aux États-Unis.

En ce qui concerne sa date de naissance, Akon déclare que plusieurs médias ont reporté des dates incorrectes, cependant selon le The Smoking Gun, son nom est Aliaune Badara Thiam et est né le 16 avril 1973.

Akon affirme avoir trois épouses, toutefois son statut matrimonial réel est inconnu. Il déclare également avoir cinq enfants appelés Alioune, Milhouse, Jhavor, Tyler, et Alioune. Akon dit que sa maison de disques, Universal, lui a imposé le silence sur son statut matrimonial après avoir révélé sa polygamie lors d'une interview.
Il est l'un des meilleurs amis du footballeur international Ivoirien Salomon Kalou.

RÉCOMPENSES ET NOMINATIONS
Akon est quatre fois nommé aux Grammy Awards en 2008, dans les catégories « Best Pop Collaboration with Vocals » pour The Sweet Escape avec Gwen Stefani, « Best R&B Vocal Performance by a Duo or Group » pour Bartender avec T-Pain, « Best Contemporary R&B Album » pour Konvicted, et « Best Rap/Sung Collaboration » pour I Wanna Love You avec Snoop Dogg. La seule récompense qu'Akon a reçue est « Favorite Soul/R&B Male Artist » aux American Music Awards en 2007.

ENTREPRISES
En février 2007, Akon lance sa ligne de vêtements, KONVICT APPAREL, des articles au style urbain comprenant des jeans, des t-shirts et des chapeaux. Aliaune est la version haut de gamme pour hommes et femmes, qui inclut des blazers, des jeans et d'autres articles. Timothy Hodge est apparu sur la chaîne MTV pour faire la promotion de la ligne.

AKON LIGHTING AFRICA
En février 2014, Akon s'associe avec le politicien d'origine sénégalaise Thione Niang et l'entrepreneur malien Samba Bathily pour créer la société Akon Lighting Africa. Celle-ci vise à développer l’électrification de l'Afrique grâce à l'énergie solaire. Elle commercialise des lampadaires, des micro-centrales solaires et des systèmes solaires domestiques.

Il a également sa propre fondation pour les enfants défavorisés d'Afrique, appelée Konfidence Foundation.

CARRIÈRE ARTISTIQUE

DE 2004 À 2005 : TROUBLE
Le premier album en solo d'Akon, Trouble, sort le 29 juin 2004. De cet album sont tirés les singles Locked Up, Lonely, Belly Dancer (Bananza), Pot Of Gold et Ghetto. Il s'agit du premier album sorti sur le label SRC/UNIVERSAL. Le titre Locked Up atteint le top 10 dans les classements américains et le top 5 au Royaume-Uni. La chanson a été écrite après qu'Akon est sorti de prison pour vol de voiture et celle-ci est remixée en plusieurs versions selon les pays, chaque version comportant l'intervention d'un artiste local. Ghetto est remixée par DJ Green Lantern pour inclure des couplets interprétés par les rappeurs 2Pac et The Notorious B.I.G., et devient un succès sur les ondes américaines. En 2005 sort un troisième single, Lonely (basé sur un sample de Mr. Lonely de Bobby Vinton) ; la chanson se hisse dans le top 10 américain et devient numéro 1 en Australie, en Allemagne ainsi qu'au Royaume-Uni. L'album monte à la première place des ventes au Royaume-Uni en avril de la même année. Le single reste en première place pendant plus de quinze semaines.
L'album finit numéro un au Royaume-Uni en avril 2005, et figure sur un top 10 établi par la chaîne musicale The Box, classement basé sur les demandes de diffusion de clips. Ensuite Akon sort un autre single avec le rappeur Savage de la Nouvelle-Zélande, intitulé Moonshine, qui est un succès en Nouvelle-Zélande et en Australie, devenant numéro un dans les charts de la Nouvelle-Zélande. En 2005, il a fait sa première apparition spéciale sur le premier album de Young Jeezy, Let's Get It : Thug Motivation 101, dans la chanson Soul Survivor. En décembre 2005, le manager d'Akon, Robert Montanez, est assassiné dans le New Jersey au cours d'une dispute.

Akon participe à The Score des Fugees en tant que membre de l'aile Refugees Allstar de Wyclef Jean. Il quitte le groupe quelque temps après pour reprendre sa carrière individuelle.

DE 2006 À 2008 : KONVICTED
Le deuxième album d’Akon, Konvicted sort le 14 novembre 2006. Il inclut des collaborations avec Eminem, Snoop Dogg, Styles P. et Brick and Lace. Avant que l'album ne soit mis en vente, Akon sort le single Smack That en featuring avec Eminem. Le clip est réalisé par Raymond Garced et sort en août 2006. Il atteint la deuxième place du Billboard Hot 100 et s'y maintient pendant cinq semaines consécutives. I Wanna Love You (featuring Snoop Dogg) est le deuxième single : sorti en septembre, il atteint la première place sur le même chart et devient respectivement le premier et le deuxième numéro un pour Akon et Snoop Dogg. I Wanna Love You reste en première position des classements de singles américains pendant deux semaines consécutives. En janvier 2007, un troisième single, Don't Matter, offre à Akon son premier numéro un en solo et le second consécutif sur le Hot 100. Mama Africa sort en single sur le marché européen en juillet 2007, et monte à la 47e place au Royaume-Uni.

Pour coïncider avec la sortie de l'édition deluxe de l'album, qui été certifié disque de platine, un cinquième single sort : Sorry, Blame It on Me. Il apparaît en septième place du Hot 100 en août 2007. La version de luxe de Konvicted sort le 28 août 2007. Le dernier single, confirmé par Akon, est Never Took the Time. Konvicted apparaît en seconde place du Billboard 200, se vendant à 286 000 la première semaine. Après seulement six semaines, Konvicted a été vendu à plus d'un million d'exemplaires aux États-Unis et à plus de 1,3 million dans le monde. L'album est certifié disque de platine après sept semaines, et double disque de platine après seize semaines. Il reste dans le top vingt du Billboard 200 pendant 28 semaines consécutives et est numéro deux à quatre reprises. Le 20 novembre 2007, la RIAA certifie l’album triple disque de platine avec 3 millions de copies vendues aux États-Unis. Il se vend dans le monde entier à plus de 4 millions d'exemplaires.

Le 5 octobre 2006, Akon bat un record sur le Hot 100 en réalisant la plus rapide montée sur les 48 dernières années de l'histoire du classement, Smack That sautant de la 95e à la 7e place. En décembre 2006, Smack That est nommé comme « Best Rap/Sung Collaboration » lors de la 49e édition des Grammy Awards, mais perd face au single de Justin Timberlake et T.I. My Love.

DE 2008 À 2009 : FREEDOM

Akon sort son nouvel album intitulé Freedom (« liberté ») le 2 décembre 2008. En sont tirés quatre singles : Right Now (Na Na Na), I'm So Paid (featuring Lil' Wayne et Young Jeezy), Beautiful (featuring Kardinal Offishall et Colby O'Donis) et We Don't Care. L'album est certifié disque d'or grâce à la vente de plus de 600 000 de copies en quatre mois. En 2009, le titre Beautiful a été visionné plus de 35 000 000 de fois. Freedom atteint par la suite 1 400 000 ventes aux États-Unis et 3 100 000 ventes dans le monde.

DEPUIS 2009
En 2009, un album du nom de Stadium est annoncé. Des singles sont sortis mais l'album, plusieurs fois reporté, n'est à ce jour pas sorti.

Le premier single de l'album est Angel est sorti 14 septembre 2010 sur les stations radio américaines, puis est sorti en single le 27 septembre. Le single est produit par David Guetta. Fin juin 2012, Akon décide de sortir une nouvelle mixtape : Konkrete Jungle.

En mars 2010, il est banni du Sri Lanka à cause du clip de la chanson Sexy Chick qui montre des femmes en tenues légères devant un Bouddha.

Sources multiples

15 octobre 2019

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JOVENEL MOÏSE

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JOVENEL MOÏSE
Par Ourdy DESSOURCES


Port-au-Prince, mardi 15 octobre 2019

Monsieur Jovenel Moïse, avec vous au gouvernail, on est mal barrés.

D'entrée de jeu, permettez-moi de vous rappeler que, durant les 32 mois de votre mandat comme président de la république, pas moins de trois journalistes ont été assassinés et jusqu'aujourd'hui rien n'est fait pour rendre justice à leurs proches, l'économie est en lambeau : en témoignent le taux d'inflation qui s'accroît à un rythme vertigineux et la flambée des prix des produits de première nécessité. Vous avez pourtant promis "lajan nan pòch ak manje nan asyèt tout ayisyen" une fois accédé à la présidence. La prolifération des gangs armés à travers le pays ne cesse d'endeuiller les familles haïtiennes sous les yeux impuissants et parfois complices des agents de la Police Nationale d'Haïti (PNH).
En outre, plus 30.000 jeunes, en quête d'un mieux-être, ont dû fuire le pays.
Les cas de corruption d'État généralisée s'étalent au grand jour.

Vous avez identifié la corruption comme étant le principal virus qui entrave au développement d'Haïti et du coup vous aviez demandé à tous ceux qui sont impliqués et soupçonnés dans le détournement, le vol, le gaspillage, le blanchiment des biens de l'État de se mettre disponibles à la justice haïtienne. Bien que vous ayez avoué, en France, avoir nommé une cinquantaine de magistrats corrompus au sein de ce même appareil judiciaire. S'agissant de PetroCaribe, d'après deux rapports du Sénat haïtien, confirmés par un autre rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) - qui est le plus grand tribunal administratif du pays - vous vous êtes empêtré dans de graves scandales de corruption.

Wilson Laleau, votre ancien chef de cabinet a dû, selon les dires, laisser le pays afin d'échapper à la justice après avoir été épinglé lui aussi dans des scandales de corruption.
Viennent s'ajouter à tout cela des massacres dans des quartiers populaires dans lesquels sont indexés jusqu'au cou des hauts cadres de l'administration que vous dirigez et aussi membres importants de votre parti politique, le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et des organismes de droits humains locaux, dont la Fondation Je Klere et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Les agissements de votre épouse dans le dossier Dermalog ne sauraient passer sous silence.

Monsieur Jovenel Moïse, il est clair que la solution à la crise conjoncturelle que connaît le pays passera inévitablement par votre démission.
Tous les secteurs de la vie nationale s'accordent à réclamer votre démission qui ouvrira la voie pour un dialogue franc entre haïtiens. C'est la voie par laquelle se dessinera un nouveau système qui priorisera l'ÊTRE HAÏTIEN, qui lui permettra de s'accomplir pleinement et entièrement.
Oui, même les "indécis", la majorité dite silencieuse sortent de leur mutisme pour exiger que vous tirez la révérence afin d'assumer les conséquences de vos inconséquences comme chef d'État qui n'a respecté aucune de ses innombrables promesses envers la population pendant les 22 mois de campagne électorale comme vous le dites souvent.
Peut-on se demander quel secteur vital de la société soutient encore votre "accrochage" au poste de président de la république.
On ne peut pas accepter que le premier d'entre nous soit accusé dans la dilapidation des deniers publics s'élevant à des milliards de dollars américains. On n'acceptera pas que la magistrature suprême de la première république noire du monde soit davantage souillée par un incompétent, un usurpateur, un maudit menteur corrompu et corrupteur.

Monsieur Jovenel Moïse, épargnez-nous du danger qui se profile à l'horizon : celui que préconisent d'ailleurs les bénéficiaires des gabegies de votre gouvernance et vos partisans zélés : le chaos généralisé, une guerre fratricide.

Sachez que, monsieur Jovenel Moïse, plus on est méprisés, plus on aspire à la violence, à la vengeance.
Cette jeunesse insoumise que vous avez négligée depuis votre accession à la tête de l'État ne baissera pas les bras. Tant mieux! Sa volonté de chambarder ce système est inébranlable. Elle sait qu'il est du devoir de chaque citoyen de demander des comptes à ceux qui sont au timon des affaires publiques, à ceux-là qui gèrent la "res publica".
À ses demandes de compte, vous et/ou votre entourage immédiat avez fait appel à des mercenaires étrangers afin d'éliminer physiquement vos opposants politiques et tous ceux qui oseraient lever le petit doigt.

Monsieur Jovenel Moïse, il ne vous reste qu'à signer votre lettre de démission, d'autant que la population haïtienne dans sa diversité a révoqué votre mandat lors ses déferlements dans les rues des principales villes du pays depuis plus d'un mois.
Contrairement à celles et ceux qui pensent que vous ne pouvez pas être utile, je pense que vous pouvez servir la nation une dernière fois. Ayez la grandeur d'apposer patriotiquement votre signature à votre lettre de démission, partez sans casse et mettez-vous à la disposition de la justice de votre pays.
Il faut savoir quitter le pouvoir lorsque la confiance est desservie.
Apprenez à avaler votre fierté mal placée, elle ne contient pas de poison, car aujourd'hui vous êtes l'ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1 de l'État que vous prétendez diriger.

Ourdy DESSOURCES,

Citoyen haïtien.

13 octobre 2019

LA MARCHE DES ARTISTES : FANTOM MONTE AU CRÉNEAU

Par Emmanuel SAMEDY
Vision Info Plus (VIP)


Le rappeur Fantom de Barikad Crew s'oppose à la marche annoncée pour ce dimanche 13 octobre.


Depuis environ une semaine, la star vedette de Barikad Crew, en l occurence Izolan, fait le tour des médias pour annoncer une grande marche qui aura lieu le dimanche 13 octobre contre le pouvoir en place baptisée "lage pyew". Cette initiative a été bien perçue chez beaucoup de ses homologues haïtiens, jusqu'au moment où l'un de ses frères du micro issue de la même formation musicale que lui vienne jouer le rabat-joie.
En effet, selon Fantom, cette marche n'est qu'une mascarade inventée par l'auteur "m anvi pran bal" pour se remplir les poches et du même coup faire plaisir à certains de ces patrons du secteur privé. À partir d'un échange entre Ti Jo, King Kino, Izolan et Fantom, même le commun des mortels peut voir que les artistes haitiens ne filent pas le même coton.
Rappelons que les artistes viennent tout juste de sortir de leur mutisme face à la situation sombre du pays. On peut noter les récentes apparitions de Matyas dans les manifestations populaires et la chanson de BIC. Pourtant à peine engagés, ils se chamaillent.
À quoi sert la force de l'imaginaire des artistes si elle ne peut les unir?

Emmanuel SAMEDY
Vision Info Plus (VIP)

27 mai 2019

POURQUOI SE BATTENT-ILS POUR UN LAPIN?

POURQUOI SE BATTENT-ILS POUR UN LAPIN?
Par Ourdy DESSOURCES  /  26 mai 2019




            Le citoyen qui suit le cours de lhistoire de son pays avec un esprit patriotique s’évertue à comprendre et analyser les faits ayant concouru à sa régression, sa stagnation ou son avancement. Par contre, on est dans une époque marquée par une grande désillusion des citoyens face au politique. Haïti n’étant pas exceptée, la gestion de la res publica représente le cadet des soucis des citoyens haïtiens. Se contentent-ils de commenter lactualité politique du pays dans les périodes de grande effervescence politique comme l’élection présidentielle ou encore dans les moments de crise aiguë comme ce fut le cas pour la révolte ratée de juillet 2018 et des épisodes du pays lock en début 2019.
            Les acteurs les plus importants sur la scène politique en Haïti accumulent les conneries. Dans chacun de leurs actes, il est facile de relever un grave déni des droits du peuple et des prescrits constitutionnels. Les balivernes et le persiflage prédominent sur la profondeur et la pertinence des idées. Les palabres répétitifs et lassants au Parlement qui devrait être, bien entendu, le lieu du débat argumenté par excellence, sont un exemple.
            Face à leurs intérêts mesquins, les lettrés, les illettrés, les cons au superlatif prennent place dans un même panier au Parlement. Il ne serait pas exagérer daffirmer que ces parlementaires opposent catégoriquement un refus systématique à tout ce qui est logique. Dans le sillage des évènements politiques en Haïti, une chose reste certaine : la résistance réflexive des adhérents dun système rétrograde conduit à des confrontations regrettables. La conscience collective sanéantit dans le flot des intérêts particuliers, et des croyances de clan comme la souligné Gérard DALVIUS dans son ouvrage intitulé Pourquoi une Démocratie en Haïti?.

            Étant dans une course effrénée en quête de largent, des gens qui devraient optimiser la capacité de négociation, de discussion se révèlent faiblement alphabétisés dans leurs anêries, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Et lindividu lambda sen fou royalement. Il est occupé à « faire de largent » juste pour survivre. Nos élites politiques et économiques se réjouissent du fait que le bas-peuple se résigne à soccuper de ses petites affaires. Elles nous gardent à un niveau intellectuel infantile. Nos parlementaires, étant au service dun système qui enlève les plus basiques de nos droits et de notre liberté, font des lois pour se protéger  lois relatives à limmunité et à la pension  et pour protéger les autres élites Grâce au lavage de cerveau médiatique, nos élites finissent par nous opposer contre nous-mêmes, et du coup nous empêchent de nous dessiller les yeux.

            Le cas Lapin !
            Force est de constater que nos élus nont quune préoccupation : les députés cherchent à tout prix de devenir sénateurs, nos sénateurs à devenir président, le cas échéant à être réélus. Et le président lui, à boucler son mandat et le transmettre à un membre de son clan. Pour sassurer de leur réélection, nos parlementaires doivent maximiser un ensemble de moyens financiers. Lesquels moyens vont justement leur permettre de saccaparer du pouvoir, soit en soudoyant des responsables de lorganisme électoral, soit en se servant des gangs armés pour le bourrage durnes et le sabotage pur et simple des joutes électorales, soit aussi pour marchander et acheter des votes de quelques citoyens-par-défaut. En effet, la formation dun gouvernement représente pour ces parlementaires le moyen le plus sûr pour soutirer des millions du président de la république, du chef du gouvernement et des manitous du secteur privé des affaires qui ont toujours leurs intérêts dans la mise sur pied de chaque gouvernement, notamment pour sassurer des exonérations fiscales et de juteux contrats. Et pour en arriver, ces hommes de loi sont prêts à sentredéchirer. Témoignent cet état de fait les séances ratées pour le vote de la déclaration de politique générale de Jean Michel Lapin.
            Malgré la présence de plusieurs ministres dans le gouvernement de Lapin, dont ce dernier lui-même, censurés par le vote dune majorité de députés proches du pouvoir, ces mêmes députés et des sénateurs acquis à la cause du pouvoir nattendent que la fameuse phrase « Ceux qui sont pour, levez la main » pour accorder la bénédiction à ces mêmes hommes de gouverner à nouveau le pays. Mais la question est de savoir si ces ministres vont, pour une fois, travailler dans lintérêt de la nation, vont appliquer la politique du gouvernement ratifiée dans les deux chambres du Parlement ou du moins est-ce quils se contenteront de faire leur petit jeu à savoir « financer des projets bidonds pour des parlementaires, passer des contrats gré à gré avec les rapaces de loligarchie marchande »
Ils sen foutent complètement de la misère de la population. Leur seul objectif du moment c'est de savoir quand aura lieu la séance qui consacrera Lapin et sa bande.
Alors qu'ils se battent espérant d'avoir la majeure portion du lapin, d'aucuns disent qu'ils ne l'auront même pas ce lapin.

Et le pays dans tout ça?
 Nest-il pas évident que ces pratiques vont indubitablement conduire à la guerre de tous contre tous ? Ceux qui crèvent de faim quotidiennement, qui narrivent même pas à subvenir à leurs besoins primaires se montrent quils sont prêts à tout, étant donné quils nont que des couilles. Ils nont rien à perdre, et ont tout à gagner.


            Dans Le vertige haïtien. Réflexions sur un pays en crise permanente, Rose Nesmy SAINT-LOUIS nous fait remarquer que la tradition politique veut que tout chef d'État haïtien ait son corps armé de brigands. Henri Christophe avait son Royal Dahomey peuplé de guerriers importés du Dahomey pour protéger son royaume et tyranniser les paysans. Faustin Soulouque avait ses zinglins. Fabre Nicolas Geffrard avait ses tirailleurs. François Duvalier avait ses macoutes, Jean-Claude Duvalier ses léopards ajoutés aux macoutes. Les gouvernements militaires de transition de l'après Duvalier avaient leurs attachés et le pouvoir aristidien sappuyait sur ses chimè. Et si le corps de brigands des pouvoirs PHTK était des hommes en costard siégeant au Parlement, outre dautres bandi legal ?

OUVRONS LES YEUX, C'EST UN COMPLOT

Le quartier de Vivy Michel est à feu et à sang. Les bandits y sont retournés semer le deuil et le chaos ce jeudi. Vivy Michel, c’est le quar...