Qui est AKON?
Il naît à Saint-Louis dans le Missouri de parents sénégalais. Akon est élevé dans une famille de musiciens et apprend à jouer de plusieurs instruments. Il a vécu une grande partie de son enfance au Sénégal. À l'âge de sept ans, il part du Sénégal pour s'installer aux États-Unis, à Union City dans le New Jersey.
Akon déclare lors d'un entretien que ses vrais nom et prénom sont Alioune Badara Akon Thiam. Dans les génériques de ses produits, son nom est orthographié Aliaune Thiam.
Le nom de scène Akon vient du mot anglais « convict », qui signifie « détenu ».
Akon est de religion musulmane et déclare que « [sa] religion a fait de lui une meilleure personne ». Il parle anglais, wolof mais ne parle plus le français qu'il a fini par oublier depuis qu'il vit aux États-Unis.
En ce qui concerne sa date de naissance, Akon déclare que plusieurs médias ont reporté des dates incorrectes, cependant selon le The Smoking Gun, son nom est Aliaune Badara Thiam et est né le 16 avril 1973.
Akon affirme avoir trois épouses, toutefois son statut matrimonial réel est inconnu. Il déclare également avoir cinq enfants appelés Alioune, Milhouse, Jhavor, Tyler, et Alioune. Akon dit que sa maison de disques, Universal, lui a imposé le silence sur son statut matrimonial après avoir révélé sa polygamie lors d'une interview.
Il est l'un des meilleurs amis du footballeur international Ivoirien Salomon Kalou.
RÉCOMPENSES ET NOMINATIONS
Akon est quatre fois nommé aux Grammy Awards en 2008, dans les catégories « Best Pop Collaboration with Vocals » pour The Sweet Escape avec Gwen Stefani, « Best R&B Vocal Performance by a Duo or Group » pour Bartender avec T-Pain, « Best Contemporary R&B Album » pour Konvicted, et « Best Rap/Sung Collaboration » pour I Wanna Love You avec Snoop Dogg. La seule récompense qu'Akon a reçue est « Favorite Soul/R&B Male Artist » aux American Music Awards en 2007.
ENTREPRISES
En février 2007, Akon lance sa ligne de vêtements, KONVICT APPAREL, des articles au style urbain comprenant des jeans, des t-shirts et des chapeaux. Aliaune est la version haut de gamme pour hommes et femmes, qui inclut des blazers, des jeans et d'autres articles. Timothy Hodge est apparu sur la chaîne MTV pour faire la promotion de la ligne.
AKON LIGHTING AFRICA
En février 2014, Akon s'associe avec le politicien d'origine sénégalaise Thione Niang et l'entrepreneur malien Samba Bathily pour créer la société Akon Lighting Africa. Celle-ci vise à développer l’électrification de l'Afrique grâce à l'énergie solaire. Elle commercialise des lampadaires, des micro-centrales solaires et des systèmes solaires domestiques.
Il a également sa propre fondation pour les enfants défavorisés d'Afrique, appelée Konfidence Foundation.
CARRIÈRE ARTISTIQUE
DE 2004 À 2005 : TROUBLE
Le premier album en solo d'Akon, Trouble, sort le 29 juin 2004. De cet album sont tirés les singles Locked Up, Lonely, Belly Dancer (Bananza), Pot Of Gold et Ghetto. Il s'agit du premier album sorti sur le label SRC/UNIVERSAL. Le titre Locked Up atteint le top 10 dans les classements américains et le top 5 au Royaume-Uni. La chanson a été écrite après qu'Akon est sorti de prison pour vol de voiture et celle-ci est remixée en plusieurs versions selon les pays, chaque version comportant l'intervention d'un artiste local. Ghetto est remixée par DJ Green Lantern pour inclure des couplets interprétés par les rappeurs 2Pac et The Notorious B.I.G., et devient un succès sur les ondes américaines. En 2005 sort un troisième single, Lonely (basé sur un sample de Mr. Lonely de Bobby Vinton) ; la chanson se hisse dans le top 10 américain et devient numéro 1 en Australie, en Allemagne ainsi qu'au Royaume-Uni. L'album monte à la première place des ventes au Royaume-Uni en avril de la même année. Le single reste en première place pendant plus de quinze semaines.
L'album finit numéro un au Royaume-Uni en avril 2005, et figure sur un top 10 établi par la chaîne musicale The Box, classement basé sur les demandes de diffusion de clips. Ensuite Akon sort un autre single avec le rappeur Savage de la Nouvelle-Zélande, intitulé Moonshine, qui est un succès en Nouvelle-Zélande et en Australie, devenant numéro un dans les charts de la Nouvelle-Zélande. En 2005, il a fait sa première apparition spéciale sur le premier album de Young Jeezy, Let's Get It : Thug Motivation 101, dans la chanson Soul Survivor. En décembre 2005, le manager d'Akon, Robert Montanez, est assassiné dans le New Jersey au cours d'une dispute.
Akon participe à The Score des Fugees en tant que membre de l'aile Refugees Allstar de Wyclef Jean. Il quitte le groupe quelque temps après pour reprendre sa carrière individuelle.
DE 2006 À 2008 : KONVICTED
Le deuxième album d’Akon, Konvicted sort le 14 novembre 2006. Il inclut des collaborations avec Eminem, Snoop Dogg, Styles P. et Brick and Lace. Avant que l'album ne soit mis en vente, Akon sort le single Smack That en featuring avec Eminem. Le clip est réalisé par Raymond Garced et sort en août 2006. Il atteint la deuxième place du Billboard Hot 100 et s'y maintient pendant cinq semaines consécutives. I Wanna Love You (featuring Snoop Dogg) est le deuxième single : sorti en septembre, il atteint la première place sur le même chart et devient respectivement le premier et le deuxième numéro un pour Akon et Snoop Dogg. I Wanna Love You reste en première position des classements de singles américains pendant deux semaines consécutives. En janvier 2007, un troisième single, Don't Matter, offre à Akon son premier numéro un en solo et le second consécutif sur le Hot 100. Mama Africa sort en single sur le marché européen en juillet 2007, et monte à la 47e place au Royaume-Uni.
Pour coïncider avec la sortie de l'édition deluxe de l'album, qui été certifié disque de platine, un cinquième single sort : Sorry, Blame It on Me. Il apparaît en septième place du Hot 100 en août 2007. La version de luxe de Konvicted sort le 28 août 2007. Le dernier single, confirmé par Akon, est Never Took the Time. Konvicted apparaît en seconde place du Billboard 200, se vendant à 286 000 la première semaine. Après seulement six semaines, Konvicted a été vendu à plus d'un million d'exemplaires aux États-Unis et à plus de 1,3 million dans le monde. L'album est certifié disque de platine après sept semaines, et double disque de platine après seize semaines. Il reste dans le top vingt du Billboard 200 pendant 28 semaines consécutives et est numéro deux à quatre reprises. Le 20 novembre 2007, la RIAA certifie l’album triple disque de platine avec 3 millions de copies vendues aux États-Unis. Il se vend dans le monde entier à plus de 4 millions d'exemplaires.
Le 5 octobre 2006, Akon bat un record sur le Hot 100 en réalisant la plus rapide montée sur les 48 dernières années de l'histoire du classement, Smack That sautant de la 95e à la 7e place. En décembre 2006, Smack That est nommé comme « Best Rap/Sung Collaboration » lors de la 49e édition des Grammy Awards, mais perd face au single de Justin Timberlake et T.I. My Love.
DE 2008 À 2009 : FREEDOM
Akon sort son nouvel album intitulé Freedom (« liberté ») le 2 décembre 2008. En sont tirés quatre singles : Right Now (Na Na Na), I'm So Paid (featuring Lil' Wayne et Young Jeezy), Beautiful (featuring Kardinal Offishall et Colby O'Donis) et We Don't Care. L'album est certifié disque d'or grâce à la vente de plus de 600 000 de copies en quatre mois. En 2009, le titre Beautiful a été visionné plus de 35 000 000 de fois. Freedom atteint par la suite 1 400 000 ventes aux États-Unis et 3 100 000 ventes dans le monde.
DEPUIS 2009
En 2009, un album du nom de Stadium est annoncé. Des singles sont sortis mais l'album, plusieurs fois reporté, n'est à ce jour pas sorti.
Le premier single de l'album est Angel est sorti 14 septembre 2010 sur les stations radio américaines, puis est sorti en single le 27 septembre. Le single est produit par David Guetta. Fin juin 2012, Akon décide de sortir une nouvelle mixtape : Konkrete Jungle.
En mars 2010, il est banni du Sri Lanka à cause du clip de la chanson Sexy Chick qui montre des femmes en tenues légères devant un Bouddha.
Sources multiples
16 octobre 2019
15 octobre 2019
LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JOVENEL MOÏSE
LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JOVENEL MOÏSE
Par Ourdy DESSOURCES
Port-au-Prince, mardi 15 octobre 2019
Monsieur Jovenel Moïse, avec vous au gouvernail, on est mal barrés.
D'entrée de jeu, permettez-moi de vous rappeler que, durant les 32 mois de votre mandat comme président de la république, pas moins de trois journalistes ont été assassinés et jusqu'aujourd'hui rien n'est fait pour rendre justice à leurs proches, l'économie est en lambeau : en témoignent le taux d'inflation qui s'accroît à un rythme vertigineux et la flambée des prix des produits de première nécessité. Vous avez pourtant promis "lajan nan pòch ak manje nan asyèt tout ayisyen" une fois accédé à la présidence. La prolifération des gangs armés à travers le pays ne cesse d'endeuiller les familles haïtiennes sous les yeux impuissants et parfois complices des agents de la Police Nationale d'Haïti (PNH).
En outre, plus 30.000 jeunes, en quête d'un mieux-être, ont dû fuire le pays.
Les cas de corruption d'État généralisée s'étalent au grand jour.
Vous avez identifié la corruption comme étant le principal virus qui entrave au développement d'Haïti et du coup vous aviez demandé à tous ceux qui sont impliqués et soupçonnés dans le détournement, le vol, le gaspillage, le blanchiment des biens de l'État de se mettre disponibles à la justice haïtienne. Bien que vous ayez avoué, en France, avoir nommé une cinquantaine de magistrats corrompus au sein de ce même appareil judiciaire. S'agissant de PetroCaribe, d'après deux rapports du Sénat haïtien, confirmés par un autre rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) - qui est le plus grand tribunal administratif du pays - vous vous êtes empêtré dans de graves scandales de corruption.
Wilson Laleau, votre ancien chef de cabinet a dû, selon les dires, laisser le pays afin d'échapper à la justice après avoir été épinglé lui aussi dans des scandales de corruption.
Viennent s'ajouter à tout cela des massacres dans des quartiers populaires dans lesquels sont indexés jusqu'au cou des hauts cadres de l'administration que vous dirigez et aussi membres importants de votre parti politique, le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et des organismes de droits humains locaux, dont la Fondation Je Klere et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Les agissements de votre épouse dans le dossier Dermalog ne sauraient passer sous silence.
Monsieur Jovenel Moïse, il est clair que la solution à la crise conjoncturelle que connaît le pays passera inévitablement par votre démission.
Tous les secteurs de la vie nationale s'accordent à réclamer votre démission qui ouvrira la voie pour un dialogue franc entre haïtiens. C'est la voie par laquelle se dessinera un nouveau système qui priorisera l'ÊTRE HAÏTIEN, qui lui permettra de s'accomplir pleinement et entièrement.
Oui, même les "indécis", la majorité dite silencieuse sortent de leur mutisme pour exiger que vous tirez la révérence afin d'assumer les conséquences de vos inconséquences comme chef d'État qui n'a respecté aucune de ses innombrables promesses envers la population pendant les 22 mois de campagne électorale comme vous le dites souvent.
Peut-on se demander quel secteur vital de la société soutient encore votre "accrochage" au poste de président de la république.
On ne peut pas accepter que le premier d'entre nous soit accusé dans la dilapidation des deniers publics s'élevant à des milliards de dollars américains. On n'acceptera pas que la magistrature suprême de la première république noire du monde soit davantage souillée par un incompétent, un usurpateur, un maudit menteur corrompu et corrupteur.
Monsieur Jovenel Moïse, épargnez-nous du danger qui se profile à l'horizon : celui que préconisent d'ailleurs les bénéficiaires des gabegies de votre gouvernance et vos partisans zélés : le chaos généralisé, une guerre fratricide.
Sachez que, monsieur Jovenel Moïse, plus on est méprisés, plus on aspire à la violence, à la vengeance.
Cette jeunesse insoumise que vous avez négligée depuis votre accession à la tête de l'État ne baissera pas les bras. Tant mieux! Sa volonté de chambarder ce système est inébranlable. Elle sait qu'il est du devoir de chaque citoyen de demander des comptes à ceux qui sont au timon des affaires publiques, à ceux-là qui gèrent la "res publica".
À ses demandes de compte, vous et/ou votre entourage immédiat avez fait appel à des mercenaires étrangers afin d'éliminer physiquement vos opposants politiques et tous ceux qui oseraient lever le petit doigt.
Monsieur Jovenel Moïse, il ne vous reste qu'à signer votre lettre de démission, d'autant que la population haïtienne dans sa diversité a révoqué votre mandat lors ses déferlements dans les rues des principales villes du pays depuis plus d'un mois.
Contrairement à celles et ceux qui pensent que vous ne pouvez pas être utile, je pense que vous pouvez servir la nation une dernière fois. Ayez la grandeur d'apposer patriotiquement votre signature à votre lettre de démission, partez sans casse et mettez-vous à la disposition de la justice de votre pays.
Il faut savoir quitter le pouvoir lorsque la confiance est desservie.
Apprenez à avaler votre fierté mal placée, elle ne contient pas de poison, car aujourd'hui vous êtes l'ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1 de l'État que vous prétendez diriger.
Ourdy DESSOURCES,
Citoyen haïtien.
Par Ourdy DESSOURCES
Port-au-Prince, mardi 15 octobre 2019
Monsieur Jovenel Moïse, avec vous au gouvernail, on est mal barrés.
D'entrée de jeu, permettez-moi de vous rappeler que, durant les 32 mois de votre mandat comme président de la république, pas moins de trois journalistes ont été assassinés et jusqu'aujourd'hui rien n'est fait pour rendre justice à leurs proches, l'économie est en lambeau : en témoignent le taux d'inflation qui s'accroît à un rythme vertigineux et la flambée des prix des produits de première nécessité. Vous avez pourtant promis "lajan nan pòch ak manje nan asyèt tout ayisyen" une fois accédé à la présidence. La prolifération des gangs armés à travers le pays ne cesse d'endeuiller les familles haïtiennes sous les yeux impuissants et parfois complices des agents de la Police Nationale d'Haïti (PNH).
En outre, plus 30.000 jeunes, en quête d'un mieux-être, ont dû fuire le pays.
Les cas de corruption d'État généralisée s'étalent au grand jour.
Vous avez identifié la corruption comme étant le principal virus qui entrave au développement d'Haïti et du coup vous aviez demandé à tous ceux qui sont impliqués et soupçonnés dans le détournement, le vol, le gaspillage, le blanchiment des biens de l'État de se mettre disponibles à la justice haïtienne. Bien que vous ayez avoué, en France, avoir nommé une cinquantaine de magistrats corrompus au sein de ce même appareil judiciaire. S'agissant de PetroCaribe, d'après deux rapports du Sénat haïtien, confirmés par un autre rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) - qui est le plus grand tribunal administratif du pays - vous vous êtes empêtré dans de graves scandales de corruption.
Wilson Laleau, votre ancien chef de cabinet a dû, selon les dires, laisser le pays afin d'échapper à la justice après avoir été épinglé lui aussi dans des scandales de corruption.
Viennent s'ajouter à tout cela des massacres dans des quartiers populaires dans lesquels sont indexés jusqu'au cou des hauts cadres de l'administration que vous dirigez et aussi membres importants de votre parti politique, le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et des organismes de droits humains locaux, dont la Fondation Je Klere et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Les agissements de votre épouse dans le dossier Dermalog ne sauraient passer sous silence.
Monsieur Jovenel Moïse, il est clair que la solution à la crise conjoncturelle que connaît le pays passera inévitablement par votre démission.
Tous les secteurs de la vie nationale s'accordent à réclamer votre démission qui ouvrira la voie pour un dialogue franc entre haïtiens. C'est la voie par laquelle se dessinera un nouveau système qui priorisera l'ÊTRE HAÏTIEN, qui lui permettra de s'accomplir pleinement et entièrement.
Oui, même les "indécis", la majorité dite silencieuse sortent de leur mutisme pour exiger que vous tirez la révérence afin d'assumer les conséquences de vos inconséquences comme chef d'État qui n'a respecté aucune de ses innombrables promesses envers la population pendant les 22 mois de campagne électorale comme vous le dites souvent.
Peut-on se demander quel secteur vital de la société soutient encore votre "accrochage" au poste de président de la république.
On ne peut pas accepter que le premier d'entre nous soit accusé dans la dilapidation des deniers publics s'élevant à des milliards de dollars américains. On n'acceptera pas que la magistrature suprême de la première république noire du monde soit davantage souillée par un incompétent, un usurpateur, un maudit menteur corrompu et corrupteur.
Monsieur Jovenel Moïse, épargnez-nous du danger qui se profile à l'horizon : celui que préconisent d'ailleurs les bénéficiaires des gabegies de votre gouvernance et vos partisans zélés : le chaos généralisé, une guerre fratricide.
Sachez que, monsieur Jovenel Moïse, plus on est méprisés, plus on aspire à la violence, à la vengeance.
Cette jeunesse insoumise que vous avez négligée depuis votre accession à la tête de l'État ne baissera pas les bras. Tant mieux! Sa volonté de chambarder ce système est inébranlable. Elle sait qu'il est du devoir de chaque citoyen de demander des comptes à ceux qui sont au timon des affaires publiques, à ceux-là qui gèrent la "res publica".
À ses demandes de compte, vous et/ou votre entourage immédiat avez fait appel à des mercenaires étrangers afin d'éliminer physiquement vos opposants politiques et tous ceux qui oseraient lever le petit doigt.
Monsieur Jovenel Moïse, il ne vous reste qu'à signer votre lettre de démission, d'autant que la population haïtienne dans sa diversité a révoqué votre mandat lors ses déferlements dans les rues des principales villes du pays depuis plus d'un mois.
Contrairement à celles et ceux qui pensent que vous ne pouvez pas être utile, je pense que vous pouvez servir la nation une dernière fois. Ayez la grandeur d'apposer patriotiquement votre signature à votre lettre de démission, partez sans casse et mettez-vous à la disposition de la justice de votre pays.
Il faut savoir quitter le pouvoir lorsque la confiance est desservie.
Apprenez à avaler votre fierté mal placée, elle ne contient pas de poison, car aujourd'hui vous êtes l'ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1 de l'État que vous prétendez diriger.
Ourdy DESSOURCES,
Citoyen haïtien.
13 octobre 2019
LA MARCHE DES ARTISTES : FANTOM MONTE AU CRÉNEAU
Par Emmanuel SAMEDY
Vision Info Plus (VIP)
Le rappeur Fantom de Barikad Crew s'oppose à la marche annoncée pour ce dimanche 13 octobre.
Depuis environ une semaine, la star vedette de Barikad Crew, en l occurence Izolan, fait le tour des médias pour annoncer une grande marche qui aura lieu le dimanche 13 octobre contre le pouvoir en place baptisée "lage pyew". Cette initiative a été bien perçue chez beaucoup de ses homologues haïtiens, jusqu'au moment où l'un de ses frères du micro issue de la même formation musicale que lui vienne jouer le rabat-joie.
En effet, selon Fantom, cette marche n'est qu'une mascarade inventée par l'auteur "m anvi pran bal" pour se remplir les poches et du même coup faire plaisir à certains de ces patrons du secteur privé. À partir d'un échange entre Ti Jo, King Kino, Izolan et Fantom, même le commun des mortels peut voir que les artistes haitiens ne filent pas le même coton.
Rappelons que les artistes viennent tout juste de sortir de leur mutisme face à la situation sombre du pays. On peut noter les récentes apparitions de Matyas dans les manifestations populaires et la chanson de BIC. Pourtant à peine engagés, ils se chamaillent.
À quoi sert la force de l'imaginaire des artistes si elle ne peut les unir?
Emmanuel SAMEDY
Vision Info Plus (VIP)
27 mai 2019
POURQUOI SE BATTENT-ILS POUR UN LAPIN?
POURQUOI SE BATTENT-ILS POUR UN LAPIN?
Le citoyen qui suit le cours de l’histoire de son pays avec un esprit patriotique s’évertue à comprendre et analyser les faits ayant concouru à sa régression, sa stagnation ou son avancement. Par contre, on est dans une époque marquée par une grande désillusion des citoyens face au politique. Haïti n’étant pas exceptée, la gestion de la res publica représente le cadet des soucis des citoyens haïtiens. Se contentent-ils de commenter l’actualité politique du pays dans les périodes de grande effervescence politique comme l’élection présidentielle ou encore dans les moments de crise aiguë comme ce fut le cas pour la révolte ratée de juillet 2018 et des épisodes du pays lock en début 2019.
Les acteurs les plus importants sur la scène politique en Haïti accumulent les conneries. Dans chacun de leurs actes, il est facile de relever un grave déni des droits du peuple et des prescrits constitutionnels. Les balivernes et le persiflage prédominent sur la profondeur et la pertinence des idées. Les palabres répétitifs et lassants au Parlement qui devrait être, bien entendu, le lieu du débat argumenté par excellence, sont un exemple.
Face à leurs intérêts mesquins, les lettrés, les illettrés, les cons au superlatif prennent place dans un même panier au Parlement. Il ne serait pas exagérer d’affirmer que ces parlementaires opposent catégoriquement un refus systématique à tout ce qui est logique. Dans le sillage des évènements politiques en Haïti, une chose reste certaine : la résistance réflexive des adhérents d’un système rétrograde conduit à des confrontations regrettables. La conscience collective s’anéantit dans le flot des intérêts particuliers…, et des croyances de clan comme l’a souligné Gérard DALVIUS dans son ouvrage intitulé Pourquoi une Démocratie en Haïti?.
Étant dans une course effrénée en quête de l’argent, des gens qui devraient optimiser la capacité de négociation, de discussion se révèlent faiblement alphabétisés dans leurs anêries, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Et l’individu lambda s’en fou royalement. Il est occupé à « faire de l’argent » juste pour survivre. Nos élites politiques et économiques se réjouissent du fait que le bas-peuple se résigne à s’occuper de ses petites affaires. Elles nous gardent à un niveau intellectuel infantile. Nos parlementaires, étant au service d’un système qui enlève les plus basiques de nos droits et de notre liberté, font des lois pour se protéger – lois relatives à l’immunité et à la pension – et pour protéger les autres élites… Grâce au lavage de cerveau médiatique, nos élites finissent par nous opposer contre nous-mêmes, et du coup nous empêchent de nous dessiller les yeux.
Le cas Lapin !
Force est de constater que nos élus n’ont qu’une préoccupation : les députés cherchent à tout prix de devenir sénateurs, nos sénateurs à devenir président, le cas échéant à être réélus. Et le président lui, à boucler son mandat et le transmettre à un membre de son clan. Pour s’assurer de leur réélection, nos parlementaires doivent maximiser un ensemble de moyens financiers. Lesquels moyens vont justement leur permettre de s’accaparer du pouvoir, soit en soudoyant des responsables de l’organisme électoral, soit en se servant des gangs armés pour le bourrage d’urnes et le sabotage pur et simple des joutes électorales, soit aussi pour marchander et acheter des votes de quelques citoyens-par-défaut. En effet, la formation d’un gouvernement représente pour ces parlementaires le moyen le plus sûr pour soutirer des millions du président de la république, du chef du gouvernement et des manitous du secteur privé des affaires qui ont toujours leurs intérêts dans la mise sur pied de chaque gouvernement, notamment pour s’assurer des exonérations fiscales et de juteux contrats. Et pour en arriver, ces hommes de loi sont prêts à s’entredéchirer. Témoignent cet état de fait les séances ratées pour le vote de la déclaration de politique générale de Jean Michel Lapin.
Malgré la présence de plusieurs ministres dans le gouvernement de Lapin, dont ce dernier lui-même, censurés par le vote d’une majorité de députés proches du pouvoir, ces mêmes députés et des sénateurs acquis à la cause du pouvoir n’attendent que la fameuse phrase « Ceux qui sont pour, levez la main » pour accorder la bénédiction à ces mêmes hommes de gouverner à nouveau le pays. Mais la question est de savoir si ces ministres vont, pour une fois, travailler dans l’intérêt de la nation, vont appliquer la politique du gouvernement ratifiée dans les deux chambres du Parlement ou du moins est-ce qu’ils se contenteront de faire leur petit jeu à savoir « financer des projets bidonds pour des parlementaires, passer des contrats gré à gré avec les rapaces de l’oligarchie marchande… »
Ils s’en foutent complètement de la misère de la population. Leur seul objectif du moment c'est de savoir quand aura lieu la séance qui consacrera Lapin et sa bande.
Alors qu'ils se battent espérant d'avoir la majeure portion du lapin, d'aucuns disent qu'ils ne l'auront même pas ce lapin.
Et le pays dans tout ça?
N’est-il pas évident que ces pratiques vont indubitablement conduire à la guerre de tous contre tous ? Ceux qui crèvent de faim quotidiennement, qui n’arrivent même pas à subvenir à leurs besoins primaires se montrent qu’ils sont prêts à tout, étant donné qu’ils n’ont que des couilles. Ils n’ont rien à perdre, et ont tout à gagner.
Dans Le vertige haïtien. Réflexions sur un pays en crise permanente, Rose Nesmy SAINT-LOUIS nous fait remarquer que la tradition politique veut que tout chef d'État haïtien ait son corps armé de brigands. Henri Christophe avait son Royal Dahomey peuplé de guerriers importés du Dahomey pour protéger son royaume et tyranniser les paysans. Faustin Soulouque avait ses zinglins. Fabre Nicolas Geffrard avait ses tirailleurs. François Duvalier avait ses macoutes, Jean-Claude Duvalier ses léopards ajoutés aux macoutes. Les gouvernements militaires de transition de l'après Duvalier avaient leurs attachés et le pouvoir aristidien s’appuyait sur ses chimè. Et si le corps de brigands des pouvoirs PHTK était des hommes en costard siégeant au Parlement…, outre d’autres bandi legal ?
26 mars 2019
SA FÈ TRIS
SA FÈ TRIS
Limanite gen blokis
Sou yon maladi yo fokis
Li pa konn advantis, pankotis
Kit ou te anti-Kris
Depi w se arivis
Ou twò renmen bèl kuis ak jilbriyis
Nan men w ap mouri doub sis
Li pi mal ke sifilis
Li pa pote benefis
Feminis oubyen seksis
Ou te mèt yon atis
Kèlkeswa ou te touris
Kominis, sosyalis oubyen kapitalis
Nan men w ap mouri doub sis
Depi w twò materyalis
Tout jounen se plezi alsiyis
Ou mèt kwè nan Jezi Kris
Priye l lajounen kou lanjelis
Depi w akwo ak sosis
Ou mèt ap viv nan peyi Lasuis
Nan men w ap mouri doub sis
Ourdy DESSOURCES
10-01-2019
22 février 2019
PWOVÈB KREYÒL AYISYEN
LIS KÈK
PWOVÈB AYISYEN
Achte peye, prete remèt, se sa ki fè zanmi dire.
Analfabèt pa bèt.
Anba levit fè nwa.
Anba moumou se dèy.
Anvan chen manje zo, li mezire machwè l.
Apre dans, tanbou lou.
Avantaj kòk, se nan zepon l li ye.
Bèf pa janm di savann mèsi.
Bèl antèman pa vle di paradi.
Bèl fanm pa vle di bon mennaj.
Bouch manje tout manje, li pa pale tout pawòl.
Bourik toujou rete bourik.
Bwa ki nan men w, se avèk li ou pouse chen.
Chat konnen, rat konnen, barik mayi a rete la.
Chat mande swe, lage chen dèyè l.
Chay la sot sou tèt, li tonbe sou zepòl.
Chay ou pa ka pote, ou mete l atè byen dousman.
Chay sot sou tèt li tonbe sou zepòl.
Chemen bezwen pa janm long.
Chen ki bwè ze pa kite metye.
Chen ki konnen w, se li ki souke ke l pou ou.
Chen ou fè byen se ou li mòde lè li anraje.
Chen pa janm mòde pitit li jis nan zo.
Danmijann poko plen, boutèy paka jwenn.
De kou nan bouda bourik la, de kou nan sakpay
la.
Depi l rat, se premye fwa li pran nan pèlen.
Devenn se pyan.
Dlo lacho blanch, men li pa lèt pou sa.
Dlo ou pa pè se li ki pote ou ale.
Dlo ou paka bwè, ou pa souke l nan bouch ou.
Dwèt ou pou ou, ou paka koupe l jete.
Dyab pa pè dyab.
Dyondyon leve kote l vle, menm anba jouk poul.
Fè zanmi ak kouto anvan zabriko mi.
File kouto, men veye dwèt ou.
Fiyèl mouri, makomè kaba.
Fòk ou konn la, pou w al la.
Fòk ou pase maladi, pou w konn remèd.
Foumi pa mouri anba barik siwo.
Foumi pa mouri anba sak sik.
Grangou se mizè, vant plen se traka.
Granmoun pa rete ak granmoun.
Kabrit de mèt mouri nan solèy.
Kabrit gade je mèt kay anvan l antre.
Kabrit pa mare nan pikèt bèf.
Kafou toujou pi gran pase gran chimen.
Kaka poul pa ze.
Kalbas gran bouch pa kenbe dlo.
Kochon mawon konnen sou ki bwa pou l fwote.
Konstitisyon se papye, bayonèt se fè.
Kote y ap plimen kodenn, poul pa ri.
Koukou wè lwen, men li pa wè dèyè tèt li.
Koulèv ki konn lajè gòj li vale krapo.
Kouto pa janm grate manch li.
Labouyi cho, ou manje l sou kote.
Lajan kase wòch.
Lajan nan pòch pa fè pitit.
Lajan pa al kay gangan pou l tounen.
Lajan pa fè boul nan pòch malere.
Lajan pa gen lodè.
Lang malveyan file pase kouto de bò.
Lang pa lanmè, men li ka neye w.
Lanmò bourik ranje chen.
Lanmou pa konn dèyè pyese.
Lè chat pa la, rat bay kalinda.
Lè marengwen ap vole, ou pa konn kilès ki mal,
kilès ki femèl.
Lè ou wè vye zo nan chimen, konnen li te gen chè
sou li yon jou.
Lè pa gen chen, kabrit al lachas.
Lè poul mare, ravèt fè l eskplikasyon.
Lè ti kribich bezwen grandi, se nan twou wòch li
rete.
Lè ti poul twò cho, se malfini ki dèyè l.
Lè w ap manje ak dyab, ou kenbe fouchèt ou long.
Lè w bezwen kongo, ou rele l yaya.
Lè w gen sèl nan solèy, ou veye lapli.
Lè w malere, tout bagay sanble w.
Lè w manje pitit tig, ou pa dòmi di.
Lè w mouri, ou pa pè santi.
Lè w nan mitan bourik, ou pote ba.
Lè w sot pi wo, ou pran pi gwo so.
Li pa janm twò ta pou chen anraje.
Mache sou pinga w pou w pa pile si w te konnen.
Mache tankou yon kòk kazwèl ki pran move kout
zepon.
Makak pa jwe ak tig.
Makak sou, men li p ap dòmi douvan kay chen.
Malfini manke w, li pa bliye w.
Manje kuit pa gen mèt.
Mari moun se ji chadèk, pa lite l anmè nan men
w.
Matla te di plis pase sa, epi li kite payas
monte l.
Mizè fè bourik kouri pase chwal.
Mouch pa antre nan bouch ki fèmen.
Moun ki di men koulèv la, se li ki touye l.
Moun ki swe pou ou se pou li ou chanje chemiz.
Mwen byen sangle, mwen p ap foule.
Nan bay kout men, ou jwenn kout pye.
Nèg sòt mare chwal li, nèg lespri paka lage l.
Ou chita sou tui, w ap pale bèf mal.
Ou montre makak voye wòch, premye moun li kase
tèt se ou.
Ou pran ka piskèt, li mande kokoye.
Ou wè mare chwal, mare bourik pi rèd.
Pa konnen pa al lajistis.
Pale fransè pa di lespri.
Pise gaye pa fè kim.
Pitit malere malelve, pitit granèg malapri.
Pito dlo a tonbe, kalbas la pa kraze.
Pòv pa mande degi.
Ravèt pa janm gen rezon devan poul
Sa chat konnen, se sa li montre pitit li.
Sa ki pa bon pou sak, ou pa bay makout li.
Se bon sòs ki met lang deyò.
Se grès kochon an ki kwit kochon an.
Se lè koulèv la mouri ou wè longè l.
Se lè w pile chen, ou konn si li konn mòde.
Se nan chemen jennen ou kenbe chwal malen.
Se pa lè yon moun ap neye, pou w montre l naje.
Se senk kòb ki fè goud.
Se sou chen mèg, yo wè pis.
Se soulye ki konnen si chosèt gen tou.
Si chen rakonte w sa li wè, ou p ap janm mache
lannwit.
Si kalmason te vyann, se pa nan mitan chemen ou
ta jwenn li.
Si w renmen po a, fòk ou renmen grenn lan tou.
Tande pa di konprann pou sa.
Teke mab la jis li kase.
Ti bout kouto miyò pase zong.
Ti mapou pa grandi anba gwo mapou.
Ti moun fwonte fè bab nan simityè.
Tig gen vye men, zong li pa janm vye.
Tout bèt nan lanmè manje moun, men se reken ki
pote pi move non.
Tout chay gen twokèt li.
Wi pa monte mòn.
Yon sèl dwèt pa manje kalalou.
Zafè nèg pa janm piti, se janm kanson l ki piti.
Zèb ou pa vle leve nan jaden ou, leve devan pòt
kay ou.
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